Thierry Kovacs, maire de Vienne ne s’était pas encore exprimé sur la mort tragique d’un jeune Viennois happé par un train, mardi, alors qu’il courait pour échapper à l’interpellation par la police municipale. Il vient de le faire à travers un communiqué.

Thierry Kovacs rappelle d’abord que « Le parquet, par la voix du vice-procureur, s’est exprimé aujourd’hui pour indiquer le déroulement des faits tel qu’il peut être reconstitué à ce stade de l’enquête, précisant que « rien ne permet d’affirmer que les policiers municipaux soient intervenus directement ou indirectement dans le décès tragique de la victime ».

Pour le maire de Vienne, « ces éléments doivent ramener à la raison ceux qui ont très vite accusé, ceux qui veulent exploiter ce type d’événements tragiques pour régler leurs comptes ou semer le désordre. »

Il insiste : « Nous devons tous, d’abord, respecter le deuil d’une famille qui a perdu un enfant. Quel que soit son parcours, on ne peut que déplorer la mort de ce jeune de 19 ans qui avait la vie devant lui. »

« Refuser l’exploitation de ce drame »

Mais pour le premier magistrat viennois, « Nous devons tous, aussi, refuser l’exploitation de ce drame, refuser les violences commises ces dernières heures dans plusieurs quartiers par quelques-uns dont certains n’ont rien à voir avec la famille. »

Et d’assurer, en guise de conclusion : «  Je condamne fermement ces exactions qui privent des familles innocentes de leurs voitures, qui privent la collectivité de biens publics, qui salissent la mémoire de la victime et ne respectent pas le deuil de sa famille.

J’appelle à un retour au calme et à la plus grande fermeté à l’encontre des fauteurs de troubles. »