Il s’agit d’une étude inédite, publiée par France Santé Publique, plutôt réconfortante pour les habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes, même si le nombre de cas de cancers est encore beaucoup trop important dans notre région.

Cette étude compare les nombres et la mortalité de vingt-quatre cancers selon les région de l’Hexagone.

A l’aune cette étude on constate que la région Auvergne Rhône Alpes affiche les taux et la mortalité la plus basse de France métropolitaine ; pour être encore plus précis : elle est légèrement moins touchée que la moyenne de la France métropolitaine en ce qui concerne la plupart des cancers, et leur mortalité.

L’étude s’appuie sur les registres des cancers entre 2007 et 2014.

Sur cette période, le nombre de nouveaux cas est inférieur de 2 % au taux national chez l’homme, et de 1 % chez la femme.

Ces « taux d’incidence », ainsi que les taux de mortalité liés au cancer, sont les plus bas de France métropolitaine, soit 4 % moins élevés.

Avec ses 8 millions d’habitants, la région Auvergne-Rhône-Alpes a enregistré 42 400 nouveaux cas de cancer chaque année entre 2007 et 2016, dont 55 % chez l’homme.

On comptabilise dans la région  17 600 personnes qui  meurent de cancer chaque année, dont 58 % d’hommes.

Ci-dessus, la carte montre, en rouge, les régions les plus touchées par les cas de cancers chez les hommes ; en vert, celles qui sont le moins touchées par cette population disparités selon les types de cancers : le vert domine en Auvergne-Rhône-Alpes.

Les cancers et leur mortalité sont ainsi moins élevés pour ceux dont les facteurs sont plus souvent le tabac et l’alcool : ceux de l’œsophage, du larynx, ou encore lèvre-bouche-larynx, mais aussi pour le cancer du sein ou du col de l’utérus.

En revanche, d’autres taux sont similaires à la moyenne nationale, comme le cancer de la prostate, le premier cancer chez l’homme, ou celui de l’estomac.

Mauvaise surprise, cependant : le cancer de la thyroïde est, lui, plus élevé que la moyenne nationale. Une explication, cependant : ce taux de détection serait lié à un « sur-diagnostic » : on le rechercherait davantage dans notre région par rapport aux autres, selon l’étude.

Une étude intéressante en tout cas : c’est la première fois qu’une étude compare sur plusieurs années la proportion de cas de cancers et de décès à l’échelle des régions et des départements.

Une étude qui, toutes proportions gardées, montre au global que le cancer tue plus au Nord de la France qu’au Sud. Ainsi,les Hauts-de-France figurent parmi les régions les plus touchées.