La Ville de Lyon et la métropole ont refusé de signer le chèque de 180 000 euros demandé par le Cojo pour le passage de la flamme à Lyon. Tout comme plusieurs départements de droite, dont celui du Rhône. On pourra tout-de-même voir la flamme le 22 qui à Saint-Etienne.

Vous vous demandez sans doute pourquoi Lyon, contrairement à Marseille et à de très nombreuses villes et département, ne bénéficiera pas du passage de la flamme olympique, le tout accompagnné de l’engouement qui s’est manifesté dès la descente du Belem.

Tout simplement parce que l’exécutif écologiste de la Métropole et de la Ville a estimé que payer au Cojo, le comité d’organisation des Jeux Olympiques, 180 000 euros pour cette flamme était disproportionné.

Un choix également assumé de la part par le reste du département du Rhône (hors Métropole) et sa majorité de droite (Les Républicains).

«Face à ce spectacle on ne peut qu’en vouloir aux écologistes de priver les Lyonnais de cette fête populaire et fédératrice», a ainsi réagi sur le réseau social X Pierre Oliver, le chef de file de l’opposition de droite à la ville qui entend se présenter lors des prochaines élections municipales.

Même son de cloche chez les anciens élus de la Ville et de la Métropole, Georges Képénékian et David Kimelfeld . Dans un communiqué commun intitulé «Lyon est hors-jeux», ils reprennent les attaques en «sectarisme» et en déclinisme du rayonnement lyonnais énoncées au moment du choix, l’été dernier, de cette «mise à l’écart des festivités», selon leurs termes.

Des critiques qui ont amené Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole de Lyon à réagir.

Il a ainsi republié sur X un long message écrit en juin dernier, évoquant à nouveau un coût «faramineux» pour le passage de la flamme.

«Pas la peine de faire de l’écolobashing sur un sujet qui était transpartisan dans les critiques qui étaient adressées à cette somme », assure-t-il

Et d’ajouter : «  La très grande majorité des départements de notre région, qui ne sont pas de mon bord politique pour la plupart, ont adopté la même position ».

Il reste tout-de-même une chance pourtant pour les habitants de la Métropole lyonnaise et du Rhône, d’apercevoir la flamme olympique en région lyonnaise : sur le site de Sanofi, en tant que partenaire des JO, à Neuville-sur-Saône, le 21 juin. Elle doit y faire un saut…

Ou alors, en franchissant la frontière du département voisin de la Loire, où a été fondu l’acier de la torche et où la flamme est attendue, en l’occurrence à Saint-Étienne : le 22 juin.

Cette fois, connaissant la ville, avec un probable vrai engouement, façon chaudron…