Vivre-villes a récemment raconté comment le Département de l’Isère entendait lutter contre les déserts médicaux grandissants en octroyant aux jeunes internes une Bourse de 56 000 euros, à condition qu’ils s’installent pendant une durée déterminée dans le Département.

Jusqu’ici, ça marchait plutôt bien avec 132 médecins installés par ce biais (lire ci-dessous).

Sauf que quelques couacs peuvent se produire, comme un cas récemment relaté sur la commune iséroise des  Avenières dans l’arrondissement de la Tour-du-Pin.

Cette commune de 8 000 habitants attendait avec impatience qu’un troisième généraliste s’installe afin de soulager les deux premiers, respectivement âgés de 68 et 78 ans.

Mais cette installation n’a finalement pas eu lieu. Le conseil départemental de l’Ordre des médecins a finalement « retoqué » cette installation à mi-temps voulue par le généraliste dans la commune.

Ce médecin a en effet voulu jouer sur deux tableaux.

Le conseil départemental de l’Ordre des médecins reproche en effet au praticien de ne pas habiter sur place et de refuser de faire des visites à domicile.

Il a en effet voulu jouer sur deux tableaux, en bénéficiant de deux aides spécifiques émanant de deux départements.

Le généraliste était installé dans l’Ain, à Meximieux, à une heure de route. Cela lui permettait de toucher parallèlement une autre bourse d’études, de 1 200 euros par mois, attribuée pour une installation dans ce département.

Au bilan, il devra rembourser l’argent public au Département de l’Isère…

132 médecins installés par le Département de l’Isère pour faire reculer les déserts médicaux, très (trop) nombreux