« Depuis cinq jours, le virus ne baisse plus, il réaugmente ».  Face à la progression du variant Delta, le ministre de la Santé Olivier Véran ne cesse d’alerter sur une « vague possible » dès « la fin juillet », appelant la population à se faire vacciner dans une série de messages qu’il a publiés sur Twitter, hier dimanche 4 juillet.

Qu’en est-il en Isère ?

Effectivement le variant Delta (ex-indien) L 425 R, de son nom de code, n’a cessé ces derniers jours de se développer très rapidement en Isère, représentant désormais plus de 56 % des cas, selon les chiffres de Santé Publique France. Et ce, alors que cette souche ne représentait qu’un cas positif sur dix en région Auvergne-Rhône-Alpes, selon les données communiquées par l’Agence régionale de santé (ARS), fin juin. Les premiers foyers ont été seulement identifiés dans le courant du mois de juin dans le nord de l’Isère, autour de Lyon ainsi qu’en Haute-Savoie.

A ce rythme il ne va pas tarder à supplanter le variant anglais qui était devenu majoritaire.

Avec quelles conséquences pour l’instant ? Limitées pour l’heure…

Comme en France (de 19 à 21), le taux d’incidence, en l’occurrence, le nombre de cas pour 100 000 habitants est légèrement remonté de 15 à 16 en Isère. Ce qui signifie que malgré tout, la circulation virale reste faible

Mais pour l’heure cette arrivée en force du variant Delta ne s’est traduite ni dans les hospitalisations qui continuent de diminuer avec un total de 163 patients atteints du Covid dans les hôpitaux isérois, ni dans les patients en réanimation au nombre de 12, le 4 juillet, stable. Et encore moins dans les décès qui par bonheur ont cessé depuis plusieurs semaines.

Seuls 35 % des Isérois entièrement vaccinés

Une dégradation va-telle s’ensuivre, suite à cette rapide progression du variant Delta ? Difficile à dire pour l’heure. La seule certitude que l’on a est que le seul barrage est la vaccination.

Hors, à ce jour 49,25 % des Isérois ont reçu au moins une dose, soit 630 000 personnes ; et seuls 35 % sont entièrement vaccinés, avec les deux doses, ce qui est encore trop peu. Il faut donc accélérer le rythme d’autant que des créneaux sont disponibles et qu’il est très facile désormais de se faire vacciner à partir de 12 ans…