Une drôle de surprise.

Vendredi 10 mars, les agents du centre pénitentiaire de Saint-Quentin Fallavier ont intercepté la livraison d’un kilo de cannabis par drone.

Les agents du centre pénitentiaire le confirment : depuis plusieurs mois, de plus en plus de drones survolent de jour comme de nuit la prison nord-iséroise. En ligne de mire de ces appareils : les lieux ouverts de l’établissement comme les cours de promenade, les terrains de sport. Des points de livraisons qui peuvent se révéler propices pour les détenus, mais pas toujours…

Il était 10 h 45, vendredi, lorsqu’un engin volant était ainsi signalé par le mirador situé au-dessus du terrain de sport.

Le drone a effectué trois aller-retour pour livrer des stupéfiants.

Mais pas de chance pour les destinataires : la cargaison a atterri aux pieds d’un surveillant.

Le kilo de cannabis a été saisi parce dernier, habillé en civil, qui a probablement été confondu avec un détenu.

« Avec ces drones équipés de caméra haute définition, les pilotes peuvent avoir une vue aérienne sur la prison. Et ils pourraient ainsi nourrir d’autres ambitions comme des projets d’évasion. Pour nous, il est difficile d’intercepter ces appareils. Alors demain, ils pourront livrer des armes ! Et nos hommes ne pourront qu’en subir les conséquences », s’alarme le secrétaire général de l’UFAP-UNSa Justice, cité par France 3.

Pour l’heure, aucun moyen d’interception n’a été trouvé pour lutter contre ce phénomène, selon le secrétaire général de l’UFAP-UNSa Justice…