Ce soir mardi 8 juillet, Jazz à Viennent met en évidence le jazz vocal au féminin. Dianne Reeves clôture la soirée avec sa voix profonde et nuancée. Auparavant, Madeleine Peyroux, entre folk et jazz, présentera avec Let’s Walk, son dernier album. Quant à Célia Kameni très présente sur les scènes de la région, on verra quel chemin elle a cette fois entrepris : elle s’est essayée à différents styles ces dernières années.

Célia Kameni fera vibrer Méduse

C’est Célia Kameni qui ouvrira le bal des chanteuses de jazz à 20 h 30.

La dernière fois que Célia Kameni est venue à Jazz à Vienne, c’était avec le quartet du pianiste Alfio Origlio (vidéo ci-dessus) : ce fut une bien belle soirée.

Qu’en sera-t-il ce soir mardi ? Cette chanteuse de jazz, qui a été la voix de The Amazing Keystone Big Band, a voulu se défaire des frontières et des étiquettes et est allée pour ce faire dans plusieurs directions.

Elle présentera cette année sur la scène de Cybèle son projet personnel : Méduse

Célia Kameni nourrit son jazz de soul moderne, mais aussi de pop, de folk, ambient où l’électronique a sa part… pour une proposition où ses propres vibrations se mêlent à celles du violoncelle, de la guitare à effets ou du piano préparé.

Madeleine Peyroux présentera son dernier opus, « Let’s Walk »

C’est Madeleine Peyroux qui prendra la suite de Célia Kameni aux alentours de 21 h 40.

Madeleine Peyroux est une grande habituée de Jazz à Vienne.

L’historique de ses passages sur la scène du théâtre antique raconte bien son cheminement plein de surprises : premier passage au club en 1997, retour au théâtre antique en 2005 en première partie d’Ahmad Jamal, auréolé de la gloire de ses plus grands succès.

Et cette année ? Elle présentera cette fois sur scène son dernier album, «  Let’s Walk ». Un opus engagé, autobiographique autant que politique…

Dianne Reeves, la diva en clôture

C’est enfin une diva du Jazz, Dianne Reeves qui clôturera cette soirée 100 % féminine.

Depuis ses débuts au milieu des années 1970, son aura n’a cessé de grandir à mesure qu’elle s’imposait comme une référence du jazz et de la soul, gravant au passage deux disques qui ont marqué les esprits, le premier en 1987 en compagnie d’ Herbie Hancock, Freddie Hubbard et Tony Williams ; l’autre, New Morning, enregistré en concert dix ans plus tard au club du même nom.

Le tout en passant régulièrement à Jazz à Vienne tout au long des années 2000.

Demandez le programme !

 

.