Le journaliste, producteur et réalisateur français de télévision, Allain Bougrain-Dubourg a su faire de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) dont il est le président, l’une des principales associations de défense de la nature, tournée principalement vers la défense des oiseaux.

La Ville de Vienne a décidé de se tourner à son tour vers la LPO puisque lors du conseil municipal du lundi 23 juin, les élus ont décidé d’adhérer à ladite LPO lors d’une délibération présentée par Théo Groléas, conseiller municipal chargé de la biodiversité.

Et ce, avec un objectif précis : faire du parc de loisirs de Gemens « un Refuge LPO ».

Rappelons que ce parc de Gémens, situé sur la commune d’Estrablin et relevant du domaine de la Ville de Vienne, développe pas moins de 18 hectares, abritant notamment le centre de loisirs de la Ville de Vienne.

« Un espace favorable à la biodiversité »

« Situé en bordure du cours d’eau de la Gère, ce parc constitue un espace favorable à la biodiversité », expliqua l’élu.

Or, « afin de renforcer la préservation de la faune et de la flore locale, la Ville de Vienne souhaite engager une démarche de labellisation « Refuge LPO » (Ligue pour la Protection des Oiseaux). »

«  Cette labellisation permettrait d’adopter des pratiques de gestion écologique et de bénéficier de l’accompagnement de la LPO dans la mise en place d’actions et d’aménagements favorisant la biodiversité », détailla Théo Groléas.

« Réduction de la pollution sonore et lumineuse »…

Pour obtenir cette labellisation, la Ville de Vienne devra donc adhérer à la Charte des Refuges LPO, qui repose sur quinze engagements dont la réduction des pollutions lumineuses et sonores, la préservation des habitats naturels, l’installation de gîtes pour la faune locale ; voire encore la sensibilisation du public à la protection de la biodiversité, etc.

L’adhésion au programme Refuge LPO implique le versement d’une contribution initiale de 250 € à la LPO, correspondant aux frais de labellisation et à l’accompagnement technique.

Des coûts supplémentaires pourront être engagés en fonction des aménagements nécessaires pour favoriser la biodiversité (installation de nichoirs, gestion différenciée des espaces verts, etc.).

On devrait donc à l’avenir entendre chanter encore un peu plus les oiseaux à Gemens…

Photo (Ville de Vienne) : le parc de Gemens s’étend sur 18 hectares.