« Mon rêve serait d’ouvrir le Club Saint-Georges pour le Jazz Day, le 30 avril ». C’est ce que Roger Boghossian, le créateur du nouveau Club de Jazz viennois explique lorsqu’il fait visiter la nouvelle entité jazzique de Vienne qui suscite beaucoup de curiosité. Si ce n’est pas le 30 avril-tout dépendra des travaux-ce sera assurément au printemps.

Il s’agit d’un vrai club en sous-sol, installé au n°1 de la rue Emile Romanet, à côté de la Mission Locale Isère Emploi, apte à accueillir près de 70 personnes en intégrant dans ce chiffre les musiciens sur scène.

« C’est la jauge qui nous convient le mieux et correspond à ce que nous souhaitions », décrit Roger Boghossian.

Actuellement le lieu vit déjà en accueillant la quinzaine de musiciens de jazz rassemblés dans un « collectif » comptant plusieurs formations qui y répètent et jouent régulièrement depuis plusieurs mois sous la Poste.

La scène est en effet installée et utilisable avec une quinzaine de micros dispersés autour des instruments, la batterie est protégée par du plexigas pour que le son ne tape pas trop fort, vu le lieu ; le tout étant relié à une table de mixage analogique/numérique de 24 pistes offrant une sono d’excellente facture, permettant même d’effectuer des captations.

Si le nouveau Club Saint Georges de Vienne n’ouvre pas tout-de-suite, c’est que la partie d’accueil au public, la salle de concert et l’escalier d’accès en colimaçon par lequel entrera le public restent encore à réhabiliter et à aménager.

Et ce sont surtout les membres du Club Saint Georges à commencer par son président-le Club est organisé en association- qui mettent la main à la pâte. Ça prend donc naturellement du temps…

« Nous allons organiser régulièrement des concerts de jazz, de toute les formes de jazz, mais aussi nous sommes prêts à accueillir d’autres types de spectacles vivants : du théâtre, des stand up, des master classes ; voire même des conférences », explique Roger Boghossian.

Parmi les équipements qui manquent encore, deux instruments : un piano destiné à trôner sur la scène. Il a été acquis par l’association, mais il doit être rénové, de même qu’une contrebasse en réparation chez un luthier de Vienne.

Pour ce faire, l’association a lancé un appel de fonds sur le site spécialisé helloasso.

Si vous voulez accompagner cette initiative qui fera vivre le Jazz toute l’année à Vienne, vous savez ce qui vous reste à faire… :
https://www.helloasso.com/associations/club-saint-georges

Photo-Sur la scèbe ; Roger Boghossian, président de l’association « Jazz Club Saint-Georges », Philippe Marmonier, musicien et membre du bureau et Claudine Teysseire, trésorière et secrétaire.

Un autre Club de Jazz en gestation à… Saint-Romain-en-Gal

Par une coïncidence dont le jazz est, il est vrai prodigue, le Jazz Club Saint-Georges ne sera pas le seul Club de jazz existant dans le Pays Viennois. Un second est en train de voir le jour…

Jean-Paul Boutellier, le créateur de Jazz à Vienne est, lui, en train de créer « Quartier Latin Jazz Club du Rhône » qui, lui, prendra place le dimanche dans le cadre du restaurant du musée de Saint-Romain-en-Gal (l’ex-Table de César) en phase de réhabilitation, après avoir été fermé plusieurs années.

Là, cette fois, ce seront près de 150 places qui seront proposées aux amateurs de Jazz, avec un concert par semaine.

C’est encore la forme associative qui a été choisie pour faire vivre ce futur lieu de jazz qui sera officiellement lancé début février.

Et pas de crainte à avoir : il n’y aura pas de gué-guerre entre clubs de Jazz à Vienne : les deux présidents des deux associations jazziques qui se connaissent bien, entendent bien harmoniser leur programmation. Le Jazz est certes une musique improvisée, mais elle sait toujours jouer collectif…