« Vous avez vos portraits sur le mur de nos villes, noirs de barbe et de nuits hirsutes menaçants, l’affiche qui semblait une tache de sang, parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles, y cherchait un effet de peur sur les passants… »

C’est par ce poème resté célèbre de Louis Aragon concernant « l’affiche rouge » apposée sur les murs par les nazis concernant le groupe Manouchian rassemblant des résistants étrangers et lu par Isabelle Quillasi de RESF (Réseau Education Sans Frontière Vienne Roussillon) qu’a débuté le rassemblement, dimanche 21 janvier au matin, cours Romestang à Vienne.

Près de 150 personnes avaient en effet répondu à l’appel national contre la loi immigration et auxquels dix organismes, associations, syndicats ou partis politiques s’étaient associés (*).

Une date, ce 21 janvier, qui ne devait rien au hasard puisque le Conseil constitutionnel doit rendre son verdict sur cette loi, très précisément, le 25 janvier.

Pour la représentante d’Attac qui prit ensuite la parole : « nous avons une autre vision du monde, celle de la solidarité. Ce n’est pas en enlevant des droits à ceux qui sont en dessous que l’on résoudra le problème du développement des pays les plus pauvres. »

(*) Appelaient à ce rassemblement : l’ASTI, Attac, FSU Isère, les Ecologistes, le PCF, le PS, le SNES, Sud 38, les Insoumis, RESF (Réseau Education Sans Frontière Vienne Roussillon)