Le 16 janvier dernier, l’Agence Régionale de Santé a annoncé que plus de 160 000 habitants consomment de l’eau contenant des taux élevés de perfluorés ou Pfas (*) en Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour la Municipalité de Chasse-sur-Rhône, qui porte conjointement avec une quarantaine de communes, une plainte contre X dans cette affaire de Pfas « les récentes révélations de l’Agence Régionale de Santé ne sont pas une surprise. »

Et d’ajouter : « Bien au contraire, la mairie de Chasse-sur-Rhône dénonce depuis plusieurs années, l’atteinte à l’environnement qui suit son cours face à l’attentisme des autorités de santé et du Gouvernement. Une situation anormale puisque non seulement, personne ne nie l’ampleur des pollutions, mais également car les pollueurs sont bel et bien identifiés. »

« Il est temps d’agir auprès de ces derniers qui doivent être enjoint d’arrêter leur activité génératrice de Pfas, et de payer pour les mesures de dépollution ! », explique ainsi la municipalité chassére.

Que faire désormais au niveau local ?

Pour Christophe Bouvier, maire de Chasse-sur-Rhône, « dans les territoires concernés, les acteurs locaux sont déjà à l’étape d’après et soulèvent l’incohérence des conclusions d’analyses successives de l’ARS qui, pour les mêmes échantillons établissent des normes de conformité mauvaises mais des normes de potabilité correctes. »

Et dans le cas précis de Chasse-sur-Rhône, le maire entend poursuivre ses actions : « la municipalité continuera à prendre des rendez- vous avec les industriels concernés par ces pollutions afin de leur demander des comptes sur les mesures de dépollution. En parallèle, je poursuivrai les interpellations au Conseil régional et participe activement à l’établissement d’un plan d’action de l’Agglomération, autorité compétente localement en ce qui concerne la gestion de l’eau. »

(*) https://www.chasse-sur-rhone.fr/perfluores-dans-leau-du-robinet-ce-quon-sait/