Face aux Dijonnais, deuxièmes de la poule et qui briguent la Pro-D2, les Viennois qui, eux, pointent à la quatrième place, savaient que ce déplacement en Bourgogne ce dimanche 1er mars ne serait pas chose facile.

Certes au match aller, les Viennois l’avaient emporté par 20 à 16 ; mais ils se souvenaient de surcroît de la sévère correction reçue la saison dernière avec le score cuisant de 76 à 5. Il est vrai que c’était en fin de saison et que l’enjeu était mince, Vienne ayant assuré son maintien, mais quand même !

Bousculés d’entrée, ils l’ont appris douloureusement à leurs dépens lors de la 1ère mi-temps, le tableau de score affichant 0 pour les Viennois, à l’heure des citrons, contre 18 pour les Bourguignons.

Le bourreau du jour a pour nom Aounallah qui pour les Dijonnais a aplati les deux essais à quelques minutes d’intervalle : à la 24ème et à la 26ème minute. Il faut y ajouter, toujours en première période deux pénalités signées du Dijonnais Fuertes, d’où ce score sévère en défaveur des Viennois.

Piqués au vif, ceux-ci allaient-ils réagir en deuxième période, alors que la pluie s’est mise à tomber à verse, compliquant encore les choses ?

Bon sang ne saurait mentir, effectivement les Ciel et Blancs finissent enfin par aplatir leur premier essai (collectif), non transformé, à la 57ème minute (18-5). Pour repartir aussitôt, gaillardement à l’offensive, avec un 2ème essai à 5 minutes de la fin du match, aussitôt transformé par Cambérabéro (18-12).

Un dernier coup de collier, alors que les dernières minutes s’égrènent inexorablement ? Les Viennois mettent bien la surmultipliée en fin de match, mais tous leurs efforts se heurtent à une défense dijonnaise fort efficace. La remontada attendue par les supporters n’aura pas eu lieu…

Au coup de sifflet final de l’arbitre de la rencontre, le score s’affiche donc à 18 à 12. Les Viennois n’auront joué qu’une mi-temps. Dommage…