Beaucoup de monde se penche actuellement sur le chevet de l’hôpital de Vienne, en difficulté.

A commencer par les syndicats qui ont manifesté lundi 18 septembre devant le centre hospitalier.

Armés de banderoles et lançant des slogans, ils étaient près de deux cents à exprimer leur inquiétude.

Une inquiétude à laquelle a tenté de répondre hier soir dans un communiqué la direction de l’hôpital.

« Provisoirement suspendue »

Cette dernière reconnaît les problèmes rencontrés : « Le Centre Hospitalier de Vienne est confronté comme d’autres établissements à des difficultés de personnel médical au niveau des urgences, nécessitant des mesures d’adaptation pour répondre à la continuité de prise en charge des patients ».

Et de reconnaître que « dans ce contexte, l’activité du SMUR est provisoirement suspendue. »

Cette fermeture du SMUR n’empêche pas, selon la direction, une continuité du service grâce à : « une concertation étroite avec les SAMU, les hospices civils de Lyon, établissement support du groupement hospitalier de territoire, et l’agence régionale de santé permet une continuité de couverture de la zone d’intervention par les structures territoriales les plus proches. »

Urgence : régulation avec le 15

Il existe également de fortes inquiétudes sur le fonctionnement des urgences, exprimées par les syndicats.

Pour la direction de l’hôpital Lucien Hussel : « le service d’accueil des urgences du centre hospitalier de Vienne continue à fonctionner avec une régulation du centre 15 qui va progressivement se mettre en place la nuit entre 18 h 30 et 8 h 30. »

SMUR, le retour ?

De ce fait, « dans ce contexte, il est rappelé à l’ensemble des usagers nécessitant des soins immédiats qu’ils doivent prioritairement contacter leur médecin traitant et en tout état de cause appeler le 15 avant de se rendre aux urgences. »

Enfin, la direction de l’hôpital n’exclut pas un retour du SMUR, mais dans un format allégé : « Un travail est actuellement en cours visant à réactiver le fonctionnement du SMUR dans un format compatible avec les effectifs médicaux actuels. »

A suivre de près…