Plus de SMUR à l’hôpital de Vienne, faute de personnel en nombre suffisant : c’est ce que viennent d’annoncer les syndicats du centre hospitalier qui ne décolèrent pas.

Une journée d’action des personnels de l’établissement contre cette fermeture est par ailleurs prévue lundi 18 septembre.

Le personnel, qui constate « une fuite des médecins » s’inquiète aussi pour le service des soins continu.

Des réquisitions ?

Ce qui a amené Thierry Kovacs, maire de Vienne a réagir en saisissant le ministère de la Santé sur la situation de l’établissement de soins viennois qui rayonne sur une large portion du territoire.

« Après avoir longtemps résisté, le Centre hospitalier de Vienne se trouve aujourd’hui dans la position de nombreux établissements de santé en France. Il ne dispose plus actuellement des effectifs suffisants pour assurer le bon fonctionnement de Structures Mobiles d’Urgence et de Réanimation (SMUR). Le service d’urgence est lui-même en difficultés », déplore d’abord le maire de Vienne.

Et d’ajouter : « C’est pourquoi, j’ai saisi le Ministre de la santé ainsi que la Députée pour les appeler à la responsabilité de l’Etat afin d’assurer la sécurité sanitaire de nos populations.
Il est temps que la situation des personnels soignants dans l’hôpital public soit réellement prise en compte. »

Et le premier magistrat viennois de lancer une idée pour résoudre partiellement et dans l’immédiat cette absence du SMUR : « Par ailleurs, j’ai demandé, eu égard à cette situation exceptionnelle, que l’Etat étudie soit la possibilité de réquisitionner les médecins, chirurgiens, spécialistes… qui se sont tournés vers le privé afin qu’ils exercent un volume minimum d’heures pour assurer le bon fonctionnement des SMUR et des urgences des hôpitaux publics, soit d’exiger des établissements privés qu’ils assurent des services d’urgence. »

Pour conclure, le maire de Vienne l’assure : « je tiens à exprimer ma reconnaissance et mon soutien aux soignants de l’hôpital de Vienne qui font tout leur possible pour exercer leurs missions malgré un manque d’effectif criant. »