« A l’issue de cette crise sanitaire, il y a aura des coupables. Faites tout ce que vous pouvez pour ne pas en faire partie ! »

#ResteChezToi – COUP DE GUEULE D'UNE INFIRMIERE – Confinement et Coronavirus

#ResteChezToi C'est la meilleure façon de nous aider 😉😊LISTE DES PERSONNES A RISQUE: Insuffisance respiratoire (BPCO, bronchite chronique, apnée du sommeil,…)• Maladies respiratoires chroniques (Asthme, allergies saisonnières,…)• Insuffisance cardiaque et coronaires (pour faire simple : toute pathologie cardiaque dont l'hypertension, lesinfarctus, les AVC, AIT, etc…), de diabète (avec traitement en comprimés ou injections)• De mucoviscidose, de VIH, de cirrhose hépatique, d'obésité (IMC sup ou égal à 40), de maladies autoimmunes et sous immunossupresseurs (Sclérose en plaque, Crohn, polyarthrite rhumatoïde, cancer, greffés)Vous l'aurez compris, dans cette vidéo, je m'adresse à celles et ceux qui, encore aujourd'hui, sous estiment l'impact du confinement et des bonnes pratiques. J'ai conscience qu'il ne s'agit pas de la majorité de la population (heureusement !).Mais force est de constater que les rues sont encore loin d'être vides, par endroits.https://www.youtube.com/channel/UC_k0NN_Cq1QCjmjpYyeeUgQ

Publiée par Les U de Lulu sur Vendredi 20 mars 2020

Une vidéo relayée sur You Tube et sur la page Facebook des urgences de l‘hôpital de Vienne au titre explicite, « Reste chez toi » est, depuis samedi, très reprise sur les réseaux sociaux, Juliette, une infirmière l’hôpital de Vienne y pousse un véritable « coup de gueule » à l’égard de tous ceux ceux qui ne respectent pas les règles du confinement.

« Vous l’aurez compris, dans cette vidéo, je m’adresse à celles et ceux qui, encore aujourd’hui, sous estiment l’impact du confinement et des bonnes pratiques. J’ai conscience qu’il ne s’agit pas de la majorité de la population (heureusement !).Mais force est de constater que les rues sont encore loin d’être vides, par endroits » lance-t-elle.

Elle utilise des mots cash pour dire son ressenti, mais aussi celui de tout le corps hospitalier : «  C’est quoi que vous n’avez pas compris dans “Restez chez vous” ? », s’interroge Juliette.

Qui rappelle les règles de confinement : « Dès aujourd’hui, ne sors plus de chez toi, sauf pour une raison alimentaire ou médicale. Même si là où tu es, c’est naze, tu y restes. Tu sors une fois par semaine pour faire tout ce que tu as à faire, y compris tes courses. »

Elle dit les choses crûment : en espérant que cet appel qui vient du cœur et qui en même temps se veut pédagogique soit entendu…

72 décès en Auvergne-Rhône-Alpes

Les arguments mis en avant par l’infirmière Juliette peuvent être complétés par des chiffres : ceux de l’avancée inexorable de l’épidémie : 15 décès de plus enregistrés dans la région, hier dimanche.

D’après les données collectées par Santé publique France, hier dimanche et compilées depuis le début de l’épidémie, en Auvergne-Rhône-Alpes :
1 431 cas sont confirmés biologiquement* au Covid-19 (1 266 samedi/+ 165 cas) et 72 décès sont intervenus (57 hier/+ 15).

La répartition du nombre de cas positifs et du nombre de décès par département est la suivante :
 Ain : 97 (+5) cas, dont 5 (+0) personnes décédées
 Allier : 27 (+9) cas, dont 1 (0 hier) personne décédée
 Ardèche : 57 (+2) cas, dont 3 (+1) personnes décédées
 Cantal : 17 (+5) cas
 Drôme : 99 (+6) cas, dont 7 (+1) personnes décédées
 Haute-Loire : 13 (+2) cas
 Isère : 117 (+14) cas, dont 2 (+1) personnes décédées
Loire : 217 (+43**) cas, dont 7 (+2) personnes décédées
Puy-de-Dôme : 57 (+10) cas
Rhône : 381 (+44) cas, dont 35 (+7) personnes décédées
 Savoie : 72 (+1) cas, dont 2 (+0) personnes décédées
 Haute-Savoie : 256 (+16) cas, dont 10 (+2) personnes décédées
 Non rattaché : 21 (+8)

Parmi les décès enregistrés, environ 90% concernent des personnes de 70 ans ou plus ; l’âge moyen des décès survenus dans la région est de 81,5 ans.

*Le nombre de cas comptabilisés correspond aux cas confirmés par la réalisation de tests en laboratoire. Les tests de dépistage ne sont plus systématiques, mais réalisés en priorité auprès des personnes pour lesquelles la confirmation du diagnostic représente un enjeu important, notamment les personnes hospitalisées présentant des formes graves, les professionnels de santé, les premiers cas possibles en Ehpad, les femmes enceintes ou encore les donneurs d’organes.