Vendredi soir 7 février avait lieu la réunion publique de Florence David, candidate LREM à la mairie de Vienne.

Le « Collectif des enseignants en lutte » contre la réforme des retraites a perturbé ce meeting qui se déroulait à la salle-des-fêtes.

Ils expliquent pourquoi : « Nous, service public (éducation, hôpital…) du bassin viennois en lutte contre la politique menée par Emmanuel Macron ainsi que des gilets jaunes, avons souhaité interpeller Florence David à ce sujet. En effet, si elle est élue à la mairie de Vienne, elle devra à la fois gérer les conséquences locales de la politique nationale d’Emmanuel Macron, et voter pour les élections sénatoriales, un enjeu national. »

Ils ajoutent : « Nous avons souhaité, par notre action, montrer que de nombreux citoyens sont toujours mobilisés contre la politique de casse des services publics menée par notre président : destruction de notre système de retraite (réforme en cours de discussion), de notre système éducatif (loi pour une école de la confiance, réforme du bac, baisse des moyens…), de notre système de santé (baisse de budget dans les hôpitaux malgré les alertes des professionnels de santé…), appauvrissement des chômeur·euse·s et des plus pauvres (réforme de l’assurance chômage, baisse des allocations logement)… »

Et de poursuivre : « C’est pour cela que nous nous sommes invités à la réunion publique de Florence David. Dans la salle, de manière non violente, nous avons manifesté notre présence en nous levant et brandissant des banderoles et pancartes dénonçant la politique de LREM, pendant que des gilets jaunes se sont allongés aux pieds de la candidate LREM. Nous avons fredonné le Chant des partisans, témoignant notre attachement au programme du Conseil National de la Résistance (qui a mis en place, entre autres, la Sécurité Sociale), et notre volonté de résister à cette politique ultra-libérale, polluante, anti-sociale, autoritaire, et qui fragilise les plus précaires. » 

Et de conclure :  «  Le service d’ordre nombreux de Madame David nous a immédiatement et violemment expulsé.e.s refusant toute discussion, faisant appel à la police et nous menaçant de poursuite pénale. Nous nous sommes retrouvés, une centaine de personnes, à la porte de la salle, laissant une salle à moité vide. Nous sommes plus que jamais déterminé.e.s à défendre notre bien commun. »

Photo: lors d’une manifestation des enseignants, en décembre à Vienne.