Rassemblant littérature et musique, l’une des animations organisées dans le cadre de Jazz à Vienne : « Lettres sur Cour »reste en général il faut bien le reconnaître, assez confidentielle.

Pas cette année.

Placée sous le signe de la poésie arabe (*), cette manifestation à la fois littéraire marquée par des intermèdes musicaux qui s’est déroulée du 1er au 3 juillet, s’est à la grande satisfaction de Bertrand Seguin, le président de l’association qui l’anime, un vrai succès. Elle a attiré près d’un millier de personnes. Du jamais vu.

Et ce, alors qu’elle avait été dans une certaine mesure « décentralisée » cette année, en lisière du centre historique de Vienne, puisque les lectures, présentations d’ouvrages et intermèdes musicaux se sont déroulés dans la cour de la MJC de Vienne.

Ce succès participe sans doute du record général de fréquentation du Festival cette année.

L’affluence à cette 31e édition de Lettres sur Cour peut aussi s’expliquer par le thème choisi qui a manifestement intéressé le public : elle était placée sous le signe de l’ouverture au monde et de l’altérité, de la littérature et de la poésie du monde arabe.
Manifestement les voix des poètes et écrivains arabes ont fait vibrer les festivaliers présents à « Lettres sur Cour ».

Les enfants ont aussi été conquis puisqu’une séance intitulée « Les contes sous l’arbre » animée par Nelly, via les contes du Perroquet, ou encore elles inaltérables contes des mille et une nuits… ont passionné les plus jeunes, présents eux aussi en nombre.

(*) Les auteurs invités cette année à « Lettres sur Cour » : Hoda Barakat, Jean-Marie Blas de Robles, Walid Ben Selim, Mathilde Chèvre, Yann Damezin, Farouk Mardam-Bey, Nelly, Elias Sanbar, Clothilde Staës.