Galerie photos : cliquez sur l’image

Mama Africa, la mère nourricière du Jazz a pris vendredi 6 novembre possession du théâtre antique. Cette traditionnelle soirée africaine de Jazz à Vienne avait drainé 6 000 spectateurs attirés par l’ambiance à nulle autre pareille avec des percussions en nombre, bien sûr et de la danse, beaucoup de danse, les spectateurs n’étant pas les derniers à répondre à l’appel du rythme primordial.

La star de la soirée fut bien sûr Youssou N’Dour, l’idole du mbalax, la musique populaire du Sénégal en compagnie d’une formation avançant au rythme TGV : « La super étoile de Dakar » : une chaude, très chaude musique, à mi-chemin entre l’Afrique traditionnelle et l’Afrique moderne, très électrifiée.

Une belle surprise également lors de cette soirée, avec la présence sur scène en deuxième partie, de la chanteuse malienne Rokia Traoré qui sait admirablement métisser la musique mandingue avec des sonorités rock. Sa voix acérée accompagnée de celles d’excellents interprètes a fait merveille, mettant le feu au théâtre, notamment lorsque elle, ou sa choriste doublée d’une formidable danseuse entraient en danse. En transe ?

Le Sénégal, le Mali, puis l’Ethiopie pour finir le parcours du continent africain : c’est la formation de jazz éthiopien mise en lumière par le film de Jim Jarmush, « Broken Flowers » de Mulatu Astatke qui eut l’honneur d’ouvrir cette soirée africaine. Il a 75 ans, il est considéré comme la père de l’éthio-jazz : un jazz hors norme.

Bref, une soirée musicalement très diverses, très riche, à l’image de Mama Africa !