L’affaire avait alors fait grand bruit. Vendredi 8 janvier 2020, la gérante de la discothèque, “le César Palace”, située à Grenay dans le Nord-Isère, à la lsère du Rhône et de l’Isère, ainsi que son frère avaient dû s’expliquer devant les juges du tribunal de Vienne car suspectés d’avoir organisé des soirées clandestines pendant les confinements.

Tous deux avaient alors été condamnés. Or, la gérante en titre de la discothèque, sœur du principal prévenu vient d’être relaxée en Appel à Grenoble, nous apprend le Dauphiné Libéré. Elle avait été condamnée à Vienne à huit mois de prison avec sursis pour “mise en danger de la vie d’autrui”.

Quant au frère de la gérante, il a vu sa peine divisée par deux en Appel, celle-ci passant de douze à six de prison. Ce qui in fine, au passage confirme la thèse des deux prévenus, expliquant que le frère, en l’occurrence Lenny Romero était le seul initiateur des soirées clandestines au sein de l’établissement de nuit.

Le mode opératoire de ces soirées avait été abondamment décrit pendant l’audience devant le tribunal de Vienne.

Les voitures devaient se faire discrètes en se garant derrière la discothèque hors de la vue des curieux. Certaines soirées ont pu réunir jusqu’à 150 personnes sans masques, qui devaient régler en liquide pour ne pas laisser de traces. Il y aurait eu un peu plus d’une vingtaine de soirées de ce type.

Pour le frère de la gérante, âgé de 20 ans, ces soirées n’avaient pas pour but de “faire de l’argent », mais réunissaient des amis et de fil en aiguille, “d’amis d’amis”…

Le frère de la gérante aurait gagné plus de 1 500 euros et touché parallèlement plus de 3 000 euros d’aides de l’état dans le cadre du chômage partiel, bénéficiant à l’égard de ce chef d’inculpation, d’une relaxe.

La société qui en tant que personne morale avait été condamnée en première instance à 20 000 euros d’amende a également été relaxée en Appel.

En revanche, la saisie du matériel de sonorisation et de lumières saisi qui avait été été confisqué a été confirmée.

Contrairement à ses homologues, la discothèque nord-isèroise n’a toujours pas rouvert ses portes depuis que c’est redevenu possible.