Il n’a pas encore été officiellement inauguré, mais fonctionne déjà. Très précisément depuis le 31 décembre dernier.
Il s’agit du Centre de Supervision Urbain (CSU), installé place Saint-Louis à Vienne, qui figurait dans le programme du mandat de Thierry Kovacs, maire de Vienne.
Ce CSU décrit le lieu où sont désormais regroupées les images produites par les 185 caméras de vidéoprotection disséminées dans la ville.
Objectif premier pour les policiers derrière les écrans : visionner en direct les délits pour alerter rapidement les patrouilles de police. Il peut aussi apporter visuellement la preuve des méfaits auprès de la Justice qui peut se saisir des images sur réquisition du Procureur de la République. Ces dernières sont conservées trente jours, comme le prescrit la Loi
Ce CSU est doté de seize écrans devant lesquels se succèdent des opérateurs sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il nécessite ainsi la présence de huit à dix policiers derrière les écrans.
A savoir par ailleurs que ce CSU est un véritable bunker car il possède également son système de vidéoprotection intérieure car il est lui même sous vidéosurveillance ! Ses accès sont ainsi très contrôlés.
Le coût de ce Centre s’affiche à un peu moins d’un million d’euros : 876 000 euros TTC dont 486 000 pour les équipements (écrans et réseaux).
A noter que ce Centre de Supervision pourra être mutualisé avec d’autres communes de l’agglomération qui le souhaiteraient.