Lors du dernier conseil municipal de l’année 2017, lundi 18 décembre, le maire de Vienne a prévu les étrennes de ses administrés en annonçant que la fiscalité des Viennois baissera (significativement ?) …à un niveau qui ne sera connu qu’en février.

Le gros morceau du dernier conseil municipal de l’année 2017 était consacré aux orientations budgétaires 2018. L’occasion pour Michèle Cédrin, adjointe aux Finances, puis pour Thierry Kovacs, maire de Vienne, d’annoncer que la fiscalité baissera l’année prochaine.

Ce ne sera pas la taxe d’habitation qui va bénéficier de cette baisse puisqu’elle va disparaître pour 80 % des ménages, ni le foncier non bâti qui concerne peu de monde ; en fait cette baisse portera exclusivement sur le foncier bâti, touchant donc tous les propriétaires d’un appartement ou d’une maison.

Une des raisons de ce choix : la taxe sur le foncier bâti a l’un des taux les plus élevés de l’Isère et dissuaderait, selon le maire, un certain nombre de familles de s’installer à Vienne, préférant des communes alentour à la fiscalité plus douce.

De quelle ampleur sera cette baisse ? A cette question de Jacques Thoizet, leader de l’opposition au conseil municipal (« une baisse symbolique ou sensible : Noël en février pour les propriétaires ou une décision qui fera pschitt ? ») ; Thierry Kovacs répondit : « L’effort sera substantiel… »

Le niveau exact de baisse ne sera ainsi connu que lors du vote du budget par le conseil municipal, en février prochain.

Il reste encore quelques inconnues, soulignées par Jacques Thoizet dont le Loi de Finances 2018 qui pourrait impacter les collectivités : « cela peut changer la donne », remarqua-t-il, soulignant au passage les efforts de l’exécutif pour diminuer la dette et améliorer l’autofinancement de la Ville.

« Budget après budget, malgré le désengagement de l’Etat, nous tenons nos engagements », souligna Thierry Kovacs qui se plut à remarquer que jusqu’à présent l’opposition qui « assurait qu’il n’y aurait jamais de baisse d’impôt, change désormais de discours pour demander, désormais,  de combien, cette baisse ? »