Le centre technique d’excellence mondial créé à Vienne en 2016 par General Mills

Du chiffre d’affaires supplémentaire et des emplois à la clef : Yoplait à Vienne (groupe General Mills) veut développer des molécules prébiotiques de nouvelle génération.

Les dernières avancées scientifiques ont en effet mis en évidence le rôle majeur joué par le microbiote intestinal, en l’occurrence, l’ensemble des micro-organismes présents dans notre intestin.

Ces recherches visent à améliorer la santé du consommateur, par l’intermédiaire de ce microbiote intestinal. Pour garantir des effets bénéfiques, il ne s’agit plus de cibler une espèce bactérienne donnée, mais plutôt tout un groupe de bactéries : et c’est là où interviennent ces fameuses molécules prébiotiques.

Ce projet de recherche baptisé RestorBiome mené par le Centre de Recherche&Développement de Yoplait, et soutenu par l’Etat à travers le FUI (Fonds Unique Interministériel) vise à développer des molécules prébiotiques de nouvelle génération qui auront la capacité de développer l’ensemble d’un groupe de micro-organismes.

Il s’agit pour ce faire d’intégrer ces nouveaux prébiotiques dans des céréales et produits laitiers élaborés par le groupe.

Le groupe General Mills (Yoplait) n’est pas seul dans cet important projet de recherche : il est accompagné par quatre partenaires : Biovitis, le Groupe Solactis, l’INRA (Institut National de la recherche agronomique) et l’Université Clermont Auvergne ; et ce pour une durée de trois ans.

Ces recherches vont être effectuées au sein du centre technique d’excellence mondial que General Mills a implanté à Vienne-Estressin en 2016. Il est doté de laboratoires, d’une usine pilote, etc. 90 personnes y travaillent : elles sont chargées de développer en permanence de nouveaux produits.

ViennAgglo participe à ce projet de recherche à hauteur de 50 000 euros, somme votée lors du dernier conseil communautaire qui vient conforter la somme conséquente investie dans ces recherches, soit 2 millions d’euros. De son côté, General Mills met 769 000 euros au pot.

Si ces recherches aboutissent, selon General Mills, le chiffre d’affaires cumulé escompté qui devrait en découler est estimé à 230 millions d’euros d’ici 2028. Six embauches devraient également être effectuées à cette occasion.