Le corps de la victime retrouvé jeudi soir, enterré dans un pré à Septème, comme l’a relaté vivre-vienne, était le «souffre-douleur» du couple de marginaux interpellé et placé en garde à vue, après avoir été arrêté à Montbrison dans la Loire où ils ont reconnu le meurtre.

Ce couple s’était acharné sur ce jeune-homme en curatelle et âgé de 29 ans.

L’homme de 43 ans et la femme de 29 ans avaient été interpellés et placés en garde à vue jeudi dans le cadre d’une affaire d’extorsion de fonds aux dépens d’une personne vulnérable dont ils avaient détourné l’allocation aux adultes handicapés (AAH) depuis huit mois.

Devant les enquêteurs, un des membres du couple avait révélé que le demi-frère de l’homme racketté avait été tué à la fin du mois d’août, avant de l’ enterrer sur un terrain de la commune de Septème qu’ils squattaient, logeant dans une tente située dans un bois, durant l’été.

Les recherches entreprises ont permis aux gendarmes d’exhumer le corps putréfié de cet homme, tué le 26 août, faisant part de détails atroces : «après avoir subi des sévices tels que l’arrachage de dents à l’aide d’une tenaille», a déclaré Jean-Daniel Regnauld, procureur de la République à Saint-Étienne.

L’UDAF (Union départementale des associations familiales) de l’Isère avait signalé, le 20 juillet, la disparition de ce jeune-homme originaire de Montbrison.

Placée sous curatelle, la victime bénéficiait de l’AAH, l’allocation aux adultes handicapés comme son demi-frère, a souligné le parquet.

Une sinistre affaire qui nous emmène dans les bas-fonds de l’âme humaine.

(Photo d’illustration)