Il a de bonnes chances de l’emporter. On le saura le 28 septembre. En tout cas, Yann Arthus-Bertrand fait partie des trois finalistes pour récupérer l’exploitation de l’ancien restaurant en bord de lac du Parc de la Tête d’or fermé depuis 2012.

Avec sa terrasse joliment arborée ouverte sur le lac, le Chalet du Parc de la Tête d’or a été pendant longtemps un must très apprécié des Lyonnais le printemps ou l’été. Le chef Christian Bourillot a pendant longtemps joliment tenu cette maison à bout de bras appartenant à la Ville de Lyon, avant qu’elle ferme ses portes en 2012 pour être ouverte à tous les vents.

1 740 mètres carrés

Pour redonner du lustre à ce lieu emblématique, la municipalité de Lyon a lancé un appel à projets concernant ledit Chalet du Parc de la Tête d’or, ses 1 740 mètres carrés en plein cœur du parc le plus fréquenté de Lyon.

Dans un premier temps, les candidats à la reprise et à la gestion du site avaient jusqu’au 18 mai pour déposer leurs projets : sept candidatures ont ainsi été déposées, le jury mis en place par la Ville de Lyon en sélectionnant trois in fine.

Et parmi ces trois, on retrouve le parrain de la 1ère édition du festival Entre Rhône et Saône organisé par la municipalité lyonnaise cet été : le célèbre photographe et militant écologiste Yann Arthus-Bertrand.

Dans son projet, Yann Arthus-Bertrand, explique qu’il entend installer sa fondation GoodPlanet dans le bâtiment du parc de la Tête d’Or et y développer son discours sur l’environnement aux futurs visiteurs du site.

Le repreneur qui sera choisi devra en tout cas avoir financièrement les reins solides.

Cette rénovation escomptée devrait peser bon poids : la rénovation du Chalet a été évaluée a minima aux alentours de… 4,5 millions d’euros, et sans doute plus. Il faut dire que le bâtiment date des années soixante et que depuis 2013, il a été littéralement abandonné.

Deux attentes

Dans le cahier des charges la Ville exprime deux attentes.

La première est que ce site soit ouvert au public, peu importe la forme : restauration, buvette, événementiel, ou autre…

Cette activité lucrative constituera le moyen pour l’entreprise qui emportera l’appel d’offres de rembourser les lourds frais engagés lors les travaux.

Le deuxième impératif, et c’est là où intervient Yann Arthus-Bertrand et sa forte notoriété : que le Chalet soit aussi tourné vers l’éducation à la transition écologique, et encore, “qu’il respecte le calme de son environnement.”

Il faudra donc pour être choisi que le futur repreneur du Chalet du Parc donne un sens écologique au Chalet du Parc ; mais qu’il mette à la fois la main à la poche, mais aussi en place un modèle économique au travers d’un bail emphytéotique d’au moins 25 ans.

L’objectif de la municipalité lyonnaise est de réouvrir dans ce cadre, le chalet du Parc avant la fin de mandat.