Son élection est annulée. Le maire actuel de Givors, Mohamed Boudjellaba déplore ce mardi « une injustice et « une erreur » du tribunal administratif de Lyon. Son avocat a annoncé l’intention de faire appel.

Près d’un an après le premier tour du scrutin, les élections municipales ont été annulées aujourd’hui mardi 2 février, à Givors par le tribunal administratif. Les juges sont allés contre les réquisitions du rapporteur public qui avait été estimé qu’il fallait rejeter la demande d’annulation.

Sur Facebook, le nouveau maire, Mohamed Boudjellaba se dit « choqué, frappé par une injustice ».

« Je suis intimement convaincu que cette décision est une erreur », poursuit l’élu (divers gauche et écologiste), qui promet de se battre « pour que la vérité soit rétablie »

« Je me battrai surtout pour que votre choix, chères Givordines, chers Givordins, soit respecté, et que le changement que vous avez demandé et que nous avons déjà engagé puisse être poursuivi », ajoute-t-il.

Les juges ont estimé que des pressions avaient été exercées sur des électeurs par des proches du candidat vainqueur, Mohamed Boudjellaba.

Etienne Tête, l’avocat de Mohamed Boudjellaba, a annoncé son intention de faire appel devant le Conseil d’État. Il faudra attendre cette décision pour savoir si oui ou non les électeurs devront retourner aux urnes, ce qui risque de prendre du temps…

C’est l’ancienne maire Christiane Charnay, appartenant au parti communiste qui à l’origine de ce recours devant la justice. L’élue avait été battue de seulement 29 voix lors du second tour en juin 2020.

Elle avait alors dénoncé des irrégularités le jour et la veille du scrutin dans des bureaux de vote mais aussi sur les réseaux sociaux, puis déposé un recours en annulation. A suivre…