Près de 140 000 foyers sont privés d’électricité  en raison des vents violents qui ont soufflé cette nuit, a annoncé Enedis, ce vendredi matin.

La région Auvergne-Rhône-Alpes est la plus touchée par ce gros coup de vent et ces pannes de courant, a précisé Enedis, le gestionnaire du réseau qui a mobilisé sa force d’intervention rapide.

Comme l’avait signalé vivre-villes, quinze départements ont été placés, dès jeudi soir par Météo France, en vigilance orange pour vents violents dont le Rhône, l’Isère et l’Isère.

Venu du Sud, ce vent a d’abord touché les Pyrénées avant de balayer le Massif Central, la vallée du Rhône et la Bourgogne, les rafales soufflant jusqu’à 120 km/h autour de Saint-Étienne et dans la vallée du Gier, où les dégâts matériels sont importants.

Enedis fait état de 23 000 dans la Loire, 21 000 dans le Rhône, 11 000 en Ardèche notamment et 9 000 en Isère.

La chute de branches ou d’arbres tombés sur les lignes explique ces coupures d’électricité en Isère : ils étaient 12 500 à 10 h 30, au pic de la matinée.

Les zones proches de la Vallée-du-Rhône sont les plus touchées dans le département.

Aux Abrets, un arbre est tombé sur deux voitures à l’arrêt (et vides) et devant une école.

Les pompiers et les services d’entretien des routes multiplient les interventions depuis ce matin dans les départements touchés, pour bâcher des maisons à la toiture endommagée ou dégager des voies encombrées par la végétation ou des panneaux publicitaires arrachés.

Dans la Loire notamment, des écoles ont été fermées après la chute d’arbres et de tuiles.

La toiture de pompes à essence s’est effondrée dans une station-service à Saint-Romain-en-Gier et 17 personnes ont été évacuées d’un immeuble à Saint-Étienne, la toiture s’étant également envolée.

La circulation des trains a par ailleurs été stoppée dans la nuit de jeudi à vendredi entre Saint-Étienne et Lyon, après des chutes d’arbres sur les voies. Il n’y a pas que la grève qui bloque les TER ou les TGV…

Photo Enedis