Tandis que la chaleur grimpe actuellement, le ciel reste laiteux sur la métropole lyonnaise et le Nord-Isère, tandis qu’aucun vent susceptible de dégager l’atmosphère ne souffle. Une alerte à la pollution de l’air a été lancé. Les fumées canadiennes descendues en moyenne altitude devraient laisser la place..aux sables venus du désert

« Les fumées canadiennes s’évacuent »

Depuis hier, la préfète de région Fabienne Buccio a activé le niveau information-recommandation de la pollution aux particules fines pour l’ensemble du département du Rhône et le Nord-Isère.

Une pollution aux particules accentuée par « des masses d’air chargées en fumées provenant des feux de forêt canadiens ».

Ce que confirme Atmo, l’Observatoire régional de la pollution de l’air : « Le passage de masses d’air chargées en fumées provenant des feux de forêt canadiens s’évacuent d’ouest en est au-dessus de la région ».

Mais ce qui a surtout nécessité l’activation de l’alerte à la pollution de l’air, ce sont « les concentrations en particules fines PM10 et PM2.5 qui seront élevées, tandis que l’ensoleillement marqué favorisera la formation d’ozone. »

Habituellement, ces panaches de fumées n’ont guère de conséquences en s’élevant à 5 000 mètres d’altitude, sans impact notable sur la qualité de l’air.

Mais, elles sont redescendues entre 500 et 2 000 mètres d’altitude.

La qualité de l’air est donc mauvaise sur l’ensemble de la région et les seuils d’information recommandation des PM10 et de l’ozone sont « susceptibles d’être dépassés », d’après Atmo.

Du sable venu du désert, maintenant ?

Atmo annonce maintenant pour la suite du sable venu du désert : « jeudi 12 juin, les masses d’air en provenance du Canada devraient être évacuées et devraient moins impacter les concentrations de polluants atmosphériques. Des nuages de poussières désertiques pourraient cependant être apportés par l’arrivée d’un vent du sud. La qualité de l’air devrait être dégradée à mauvaise dans la région… »