« Les Grandes Locos » à la Mulatière, à l’entrée sud de Lyon, ce sont ces immenses ateliers techniques de la SNCF aménagés qui vont remplacer les ex-usines Fagor Brandt du quartier de Gerland à Lyon qui accueillaient jusqu’à présent les grandes manifestations comme Lyon Street Food ou la Biennale d’art contemporain. Ce lieu-ci va être transformé en ateliers de maintenance des TCL.

Le nouveau site qui va prochainement voir le jour à la Mulatière et que l’on aperçoit de la M7 doit tout d’abord accueillir une série d’événements : les Nuits Sonores dès 2024, mais aussi les biennales de danse et d’art contemporain, ainsi que le Lyon Street Food Festival en juin prochain, pour ne citer qu’eux.

Mais ce n’est pas tout : cet ancien technicentre de la SNCF accueillera aussi dans un second temps, à la fin 2025 deux ressourceries professionnelles, l’une à destination des secteurs du bâtiment et l’autre de la culture.

« Nous voulons créer un écosystème pour que la production artistique puisse se développer et se structurer avec des espaces de création, de travail, de production, de stockage… », détaille  Cédric Van Styvendael, vice-président en charge de la Culture à la Métropole.

Trait d’union entre temporaire et pérenne, pour l’exécutif, les Grandes Locos doivent constituer « une première brique du futur projet urbain. «

Ces deux ressourceries des « Grandes Locos » s’étendront sur près de 8 000 m2.

L’une offrira une seconde vie aux décors, costumes et accessoires issus de spectacles, concerts, expos ; et ce,  à destination des nombreuses structures culturelles de la Métropole.

L’autre sera dédiée au réemploi dans le secteur du bâtiment.

Côté culture, certains éléments pourront être réutilisés en l’état par des associations ou des compagnies en quête de solutions à moindre coût.

Ils pourront servir de base à la confection de nouveaux objets ou décors.

Côté construction, les professionnels pourront piocher dans une matière première circulaire pour alléger l’empreinte carbone des chantiers de la Métropole.

Outre le stockage, la remise en état et en circulation du matériel collecté, «  ces deux ressourceries pourront aussi constituer éun vivier d’idées, de formation et de compétences pour tester de nouvelles façons de construire la ville et de produire la culture », explique-t-on du côté de la Métropole lyonnaise.

Lors de l’appel à manifestation lancé par la Métropole, pas moins d’une quarantaine de structures  ont déjà fait part de leur intérêt pour ces projets…