La préfète du Rhône, Fabienne Buccio a décidé dans un arrêté d’interdire la  » détention, le transport, l’utilisation et la consommation de protoxyde d’azote à des fins récréatives  » dans le département depuis le vendredi 19 décembre. La vente est aussi interdite aux mineurs.

On pouvait s’y attendre, tant les dégâts de cette molécule s’accroissent un peu plus chaque mois.

La préfète du Rhône, Fabienne Buccio a pris vendredi 19 décembre un arrêté interdisant « la détention, le port, le transport, l’utilisation et la consommation de protoxyde d’azote à des fins récréatives ».

Dans la région, la Savoie avait déjà pris un tel arrêté.

Il est ainsi interdit de « vendre ou d’offrir à un mineur du protoxyde d’azote », est-il également précisé.

On le sait : d’abord utilisé à des fins médicales ou alimentaires (dans les siphons de chantilly, notamment), le “gaz hilarant” est détourné pour ses effets euphorisants, au prix de risques sanitaires graves.

Les hôpitaux reçoivent de plus en plus de patients connaissant des atteintes physiques et/ou neurologiques, suite à l’absorption de ce gaz hilarant.

Mais pire encore, la préfète rappelle que des bonbonnes de protoxyde d’azote ont été retrouvées dans plusieurs véhicules impliqués récemment dans plusieurs accidents mortels.

D’autres communes de l’agglomération lyonnaise, comme Vénissieux ou Givors, notamment, ont également pris de telles mesures pour lutter contre la prolifération détournée de ce gaz dont les conséquences n’ont rien d’hilarant.