La Cité scolaire internationale, vous connaissez ? Il s’agit d’un groupe scolaire de Lyon, basé à Gerland, composé d’une école primaire, d’un collège et d’un lycée dont la caractéristique est d’accueillir des élèves de… 48 nationalités différentes ! C’est dans ce Lycée qui constitue à lui seul une véritable Tour de Babel que l’architecte viennois Patrick-Stefan Rheinert initié un projet pédagogique écologique avec les enseignants, autour autour de ce concept de « Tour de Babel ».
« Ce projet à la Cité Scolaire internaioinale avait pour but de permettre à la centaine d’enfants concernés de prendre ce défi écologique auquel nous sommes confronté en main et de faire comprendre que nous sommes la cause du problème mais pouvons et devons être également la solution. 
Ainsi, ces élèves (ce sont les enfants des 4 CPs) issus de plus de douze régions linguistiques différentes, ont réussi à construire sans problème une « Tour de Babel V2 » avec plus de 1 000 modules, malgré les différences linguistiques (*) .
« Il s’agissait pour moi de montrer par cette allégorie de Tour de Babel ce qui risque ne nous arriver si nous continuons à vouloir transgresser les lois physiques de notre biosphère. .. », décrit l’architecte.
« Inspiré par le mythe de la Tour de Babel, ce projet collectif, absolument laïque, rassemble les élèves des quatre classes du CP, d’origines, de langues et de cultures différentes, pour construire une œuvre commune symbolisant l’union dans la diversité. Mais ici, cette tour va au-delà d’un simple symbole : elle incarne la collaboration entre humains et nature, mettant en avant des valeurs d’écologie, de respect, et de résilience face au temps et aux éléments naturels », poursuit-il.
Et de conclure : « Ce que nous voulions faire passer est que, même dans la complexité des choses, il n’y a pas de fatalité. Avec créativité et coopération, chaque défi peut devenir une opportunité d’apprentissage et de croissance… »
(*) Description du projet : Chaque classe a construit des modules pour une tour collective à partir de rouleaux vides de papier toilette et de sopalin. Ces rouleaux ont d’abord été colorés de peintures naturelles représentant des drapeaux, des souhaits ou des motifs inspirés de la nature dans les différentes classes des sections de langues. Ils ont été ensuite remplis de terre végétale séchée et mélangée à des graines de tournesol et d’autres fleurs. Les bases et chapiteaux de ces modules étaient en carton particulièrement facilement compostable. Une fois dissoute sous l’effet des éléments climatiques, la Tour a donné naissance à un parterre de fleurs… (photo de tête)
Vidéo et diaporama du projet pédagogique « Tour de Babel » au lycée international à Lyon : CLIQUEZ ICI
