Comme pour Jazz à Vienne, après deux années compliquées, Le Nuits de Fourvière qui sont en passe de s’achever renouent avec la fréquentation des meilleures années et “affichent un budget à l’équilibre”, précise les organisateurs.

Après deux ans de pandémie, 153 000 spectateurs ont donc retrouvé le chemin du festival, dont 16 000 sur les manifestations gratuites, même si le bilan global est en retrait par rapport à 2019, année où l’on a comptabilisé 192 000 festivaliers, il est vrai une année dans la fourchette haute (150 000 en 2018 et 157 000 en 2017).

Au bilan l’édition 2022 s’est écrite avec 178 représentations (dont 71 de théâtre, 50 de cirque,

11 de danse, 46 de musique), 66 titres et 8 lieux dans toute la Métropole.

De surcroît, le festival a compté 13 créations, 7 coproductions et premières françaises.

Si le théâtre a été particulièrement à l’honneur avec La Comédie-Française en ouverture pour Le Tartuffe ou l’Hypocrite mis en scène par Ivo van Hove, le Jazz a cette année été particulièrement représenté avec cinq concerts que l’on peut estampiller Jazz : Archie Shepp, Diana Krall, Marcus Miller, Raphaël Imbert et life is not a picnic.

Côté musiques, hors Jazz, Nick Cave a ouvert la série des concerts avec deux dates début juin, suivi par de nombreux invités internationaux : Thom Yorke, Patti Smith, Kae Tempest, Andrew Bird en symphonique avec l’Orchestre national de Lyon et par des artistes français parmi lesquels -M-, Juliette Armanet, Dutronc père et fils.

On a pu ouïr également au sein de l’amphithéâtre gallo-romain, des créations musicales dont le duo Birds on a wire avec la maîtrise de l’Opéra de Lyon, Youssoupha Gospel Symphique Experience, Abd Al Malik et Wallen accompagnés de l’orchestre du Conservatoire à rayonnement régional…

Photo-Marcus Miller