C’est le cas typique d’un « cold case » (littéralement « affaire froide ») résolu grâce aux avancées de la technologie en matière criminelle. Selon une information de notre confrère Le Progrès, un meurtre qui s’était déroulé sur le territoire de la commune de Seyssuel en 2002 vient de trouver son épilogue et son auteur qui vient d’être appréhendé à Décines-Charpieu dans le Rhône.
Le crime avait eu pour cadre, le 27 février 2002, une maison de la rue des Grandes Bruyères à Seyssuel.
Il était environ 20 heures lorsque Fulvio Petrozzi, un jeune retraité de 60 ans, qui se trouve sur sa terrasse s’écroule, mortellement atteint d’un coup de fusil de chasse.
La gendarmerie avait tout mis en œuvre alors pour retrouver l’assassin : l’auteur du tir mortel n’avait jamais pu être identifié ; et ce, malgré un un appel à témoins lancé par la section de recherches de Grenoble.
De facto, sans résolution, l’affaire avait atterri au pôle « cold case » de Nanterre : où il est resté deux bonnes décennies, mais sans être enterré.
En effet, de nouvelles expertises ADN ont permis in fine, aux enquêteurs d’identifier un suspect, domicilié dans le Rhône.
C’est ainsi que le 4 décembre dernier, l’homme, aujourd’hui âgé de 50 ans qui avait été trahi par son ADN a été interpellé à Décines-Charpieu par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble.
Placée en garde à vue, le suspect a été présenté à un magistrat instructeur le 9 décembre, puis mis en examen.
Les éléments étaient suffisamment concordants pour amener ensuite son placement en détention provisoire.
L’instruction se poursuit désormais pour préciser les circonstances les plus précises possible du meurtre. Le pôle « cold case » a prouvé une nouvelle fois son utilité…

