Un homme d’une quarantaine d’années a été placé en garde à vue au commissariat de Vienne pour menaces et violences avec arme après son interpellation au sein même de l’hôpital Lucien Hussel à Vienne. L’établissement a déposé plainte.

Aux alentours de 6 h 30, jeudi 20 novembre, un patient, a menacé avec une arme de poing trois agents de sécurité, au sein même des locaux de l’hôpital Lucien Hussel à Vienne.

L’individu a été interpellé par les services de police et heureusement, cet incident n’a engendré aucun dommage corporel vis-à-vis des professionnels de sécurité. Par ailleurs, l’arme utilisée s’est par la suite révélée factice.

Cette agression se situe néanmoins dans un cadre où les personnels soignants sont de plus en butte à des atteintes à l’intégrité de leur personne. D’où vivre réaction de la direction de l’hôpital.

Suite à cette agression, en effet, la direction du Centre Hospitalier de Vienne « condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont nos professionnels ont été victimes et souhaite exprimer son plein soutien à l’ensemble des professionnels, qui assurent chaque jour, avec un engagement sans faille, la prise en charge des patients. »

Par ailleurs, « le Centre Hospitalier de Vienne réaffirme sa reconnaissance auprès des équipes et salue le professionnalisme et le sang-froid des équipes de sécurité qui interviennent chaque jour pour sécuriser le site, les professionnels et les patients. Ces violences sont choquantes et inacceptables au sein d’un établissement de santé. »

« Les règles ont évolué pour garantir davantage de sécurité »

Et d’ajouter : « le Centre Hospitalier de Vienne œuvre au quotidien pour garantir la sécurité des professionnels et des patients.
Récemment, les règles d’accès à l’établissement de nuit ont ainsi évolué pour garantir davantage de sécurité. »

Et la direction de l’hôpital de rappeler enfin « que la loi protège les personnels de santé dans l’exercice de leurs missions :

-Les violences ou outrages commis contre eux constituent une circonstance aggravante (article 222- 12 du Code pénal).

Elles sont passibles de peines pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende, selon la gravité des faits. Les deux institutions encouragent systématiquement leurs agents à déposer plainte en cas d’agression et les accompagnent dans ces démarches.

Le Centre Hospitalier de Vienne dépose régulièrement plainte en cas d’agression de ses personnels, dans le cadre de l’exercice de leurs missions. »  C’est également le cas dans ce cadre précis.