« Je ne peux pas venir, j’ai Grand Frais  !». Vous connaissez la pub. Marie-Line , une femme de 42 ans, psychologue de profession n’aurait pas dû l’écouter. Après avoir chuté pour avoir glissé sur une feuille de salade, selon ses dires au Grand Frais de Chasse-sur-Rhône, c’est elle qui est condamné après avoir poursuivi le magasin.

L’accident s’est produit le 1er octobre 2024 au sein du magasin Grand Frais situé sur le territoire de la commune de Chasse-sur-Rhône.

Marie-Line, une psychologue de 42 ans, est en train de faire ses courses, lorsqu’elle glisse subitement sur une feuille de salade au rayon fruits et légumes et se retrouve allongée sur le sol.

« J’ai senti mon pied partir et je me suis retrouvée par terre sans comprendre », raconte-t-elle à nos confrères du Dauphiné qui ont sorti ce fait divers quelque peu hors normes.

Elle se relève avec difficulté aidée par deux clientes, et parvient à quitter le magasin après être passée à la caisse.

Elle raconte s’être ensuite « affalée » de douleur dans sa voiture.

Direction les urgences avec une fois examinée un sérieux constat : fracture du cuboïde, entorse sévère et foulure du rachis cervical. Bref, la chute est loin d’être anodine.

Marie-Line doit porter un plâtre pendant plusieurs semaines et est immobilisée plusieurs semaines, avant d’entamer une longue rééducation. Son compagnon doit se mettre en arrêt pour s’occuper d’elle et gérer leurs deux enfants, dont l’un est en situation de handicap, raconte-t-elle.

Suite à cette situation cette psychologue décide de saisir la justice en référé, mettant en cause Grand Frais qui aurait dû, selon elle et son avocat, ne pas laisser traîner des feuilles de salades dans ses allées.

Ce que réfute formellement le supermarché chassère.

Mais le tribunal judiciaire de Vienne, faute de preuve n’entend pas l’argumentaire  de la plaignante : le 6 novembre dernier, la responsabilité du supermarché Grand Frais est selon le tribunal « sérieusement contestable ».

Et in fine, ledit tribunal condamne Marie-Line à verser 3 000 € à l’enseigne Grand Frais, ainsi que le remboursement des frais d’avocat. Un jugement qu’elle a du mal à avaler mais qui n’est peut-être pas définitif : un second référé est prévu ce jeudi 20 novembre. A suivre…