Près de 200 manifestants ont manifesté ce jeudi 2 octobre au matin dans les rues de Vienne, soit quatre fois moins que lors de la dernière journée d’action intersyndicale nationale qui avait drainé près de 800 personnes sur le bitume viennois.

Peu de particuliers dans le cortège qui s’est ébranlé à la gare routière à 9 h 30 : on y voyait surtout des militants syndicaux arborants vestes et drapeaux de leurs syndicats.

En revanche, hormis les lycéens, on retrouvait les mêmes syndicats que lors de la dernière manifestation en date, avec en tête les militants de Sud et de Solidaires, suivis de ceux de la CFDT, de FO, du SNES-FSU, de la CFE-CGC et de la CGT qui fournissait les plus grosses troupes, ainsi que le fourgon hérissé d’amplis pour reprendre et amplifier les slogans.

Des slogans désormais bien connus des manifestants : « Même si Macron ne le veut pas, on est là  !», ou « Rétablissez l’ISF », voire encore « De l’argent il y en a dans les poches du patronat », etc.

Longeant le Rhône, le cortège effectua une halte bloquant pendant près d’une heure le carrefour de la place Saint-Louis où eurent lieu les prises de paroles des responsables syndicaux.

Le temps de rappeler pour la CGT que cette manifestation avait pour objet de lutter contre le budget Bayrou, « avec un seul point positif pour l’instant, l’abandon de la suppression de deux jours fériés ».

Idem, pour la CFDT, « le compte n’y est pas, le 1er ministre Sébastien Lecornu a fermé la portes aux revendications des travailleurs : la stabilité politique a un prix, la justice sociale ».

Un point positif enfin pour le représentant de la CFE-CGC : « Nous sommes puissants parce que nous avons une intersyndicale qui tient le choc ! »

In fine, après un chant entonné en faveur des Gazouis, à l’issue des prises de paroles et avant de revenir par la rue Marchande et de passer devant l’hôtel-de-ville, la CGT appelait à un rassemblement « pour Gaza » devant ce même hôtel-de-ville de Vienne, ce jeudi 2 octobre à 18 heures.