Les opposants au tracé « centre » du demi-échangeur de Reventin-Vaugris menés par Blandine Vidor, maire de la commune, n’ont pas eu gain de cause.

Une réunion a bien été organisée jeudi 25 octobre à la préfecture de l’Isère à Grenoble entre toutes les parties prenantes du projet de demi-échangeur, en l’occurrence, le groupe Vinci, concessionnaire de l’A7, des politiques, des techniciens, ainsi que le préfet de l’Isère pour évoquer la demande reventinoise d’une tracé situé au sud. Sans succès.

 La première magistrate reventinoise et son équipe ont eu beau mettre en avant leurs arguments, en s’appuyant sur une étude réalisée par le cabinet Neosis contre la « variante centre » choisie en 2016, celle située au niveau de la barrière de péage de l’A7, rien n’y a fait.

A l’issue de cette réunion, le préfet de l’Isère a bien confirmé l’implantation du futur demi-échangeur près des péages, au « centre », donc et non pas au Sud, sur la zone du Saluant, ce qui ne constitue pas, à vrai dire, une surprise.

Ce qui signifie aussi que, comme l’a confirmé Thierry Kovacs, maire de Vienne, l’un des plus farouches partisans du tracé « centre », mardi dernier, lors de la Conférence « Commerce » à la salle-des-fêtes, que l’enquête publique va pouvoir démarrer « dans les prochains mois. »

Le dernier round avant le feu vert définitif au projet et sa construction, sa mise en service étant programmée à l’horizon 2021.

Et le maire de Vienne de lancer à la salle-des-fêtes au public présent ce soir là : « C’est l’ultime étape : je ne peux que vous inviter à vous mobiliser lors de cette enquête ! » 

Pour lui, ce demi-échangeur devrait supprimer 10 % du trafic de transit sur les quais du Rhône à Vienne, celui généré par les habitants des communes situées au sud de Vienne qui auront la possibilité de rejoindre l’A7 directement en évitant les bouchons.

A n’en pas douter, cette enquête publique devrait donc cristalliser à nouveau le débat, Blandine Vidor ayant déclaré, selon nos confrères du Dauphiné Libéré, à l’issue de la réunion de jeudi dernier à Grenoble : « On ne baisse pas les bras, on est prêt à engager tous les recours possibles et à bloquer le projet s’il le faut. L’échangeur se fera au Sud ou ne se fera pas »…

Illustration : le tracé « centre » à proximité des péages