247 “procès-verbaux” ont été distribués vendredi 5 et samedi 6 décembre pour « non-respect du couvre-feu ferroviaire » à Lyon . L’action de l’association AUTERVR a rencontré un vif succès à l’occasion des TER tardifs, mais éphémère entre Lyon et Vienne lors de la Fête des Lumières…
Vendredi et samedi soir,, 5 et 6 décembre, les bénévoles de l’Association des Usagers du TER de la Vallée du Rhône (AUTERVR) ont, comme l’avait annoncé vivre-vienne, mené une action symbolique dans les deux TER de 23 h 30 exceptionnellement mis en circulation pour la Fête des Lumières à Lyon.
Objectif : « dénoncer le couvre-feu ferroviaire qui prive les habitants de la vallée du Rhône de trains après 21 h 20… sauf les soirs de fête. »
« Une action chaleureusement accueillie par les voyageurs et même par les équipes SNCF », se félicite l’association de défense des usagers du train.
Les contrôleurs eux aussi « verbalisés ».
Au total, 247 faux procès-verbaux ont été remis aux voyageurs, mais aussi aux contrôleurs présents dans les trains , ainsi qu’ aux agents SNCF mobilisés pour l’occasion.
Tous ont été symboliquement “verbalisés” pour non-respect du couvre-feu ferroviaire, « avec humour et bienveillance ».
« Les usagers ont réservé un excellent accueil à l’action : sourires, conversations, photos… Beaucoup ont souligné l’absurdité de pouvoir prendre un train tardif deux soirs par an, alors qu’ils en auraient besoin toute l’année », explique l’association e défense des usagers du train.
Des trains bien remplis: « la démonstration par la preuve »
¨Pour preuve, pendant la Fête des Lumières à Lyon, les rames exceptionnelles de 23 h 30 se sont, sans surprise, il est vrai, retrouvées très fréquentées, « confirmant la nécessité d’un service du soir régulier », rappelle AUTERVR.
Mieux encore, toujours selon l’association, « fait marquant : de nombreux voyageurs présents ne se rendaient même pas à la Fête des Lumières. Ils profitaient simplement du fait que – exceptionnellement – un train tardif leur permettait de rentrer chez eux. »
Et de conclure : « ces observations confirment ce que nous répétons depuis des années : l’offre crée l’usage, et les habitants de la vallée du Rhône ont un besoin réel, quotidien, de trains après 21 h 20. » CQFD.
Crédit photo : AUTERVR / [Alexandre LECHEVALLIER]
