Leur arrivée avait été annoncée en début d’année 2025. C’est fait, elles arrivent ! Les voitures-radar privées commencent à être déployées progressivement dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Rien ne les distingue des autres voitures, elles se fondent dans la circulation, tel est le principe. Le département de la Loire va être concerné à partir du 16 août, puis le Rhône, bientôt, et l’Isère…

Baptisé Dexter, un dispositif totalement nouveau est en train de faire son apparition en Auvergne-Rhône-Alpes, neuvième région à le mettre en œuvre depuis 2018.

Ces voitures-radar privées sont déjà en fonction depuis la mi-mai dans le Puy-de-Dôme. Elles l’ont été début juillet dans l’Ain, puis depuis vendredi dans la Drôme.

Selon notre confrère Le Progrès, elles seront également opérationnelles dès le 16 août dans la Loire ; puis, « après une phase de reconnaissance dans le Rhône », selon la préfecture, ce dernier département ne va pas tarder à suivre le même chemin. Les autres dont l’Isère verront ensuite  d’ici la fin de l’année l’arrivée de ces voitures, véritables machines à flasher…discrètement.

Voitures lambda

Mais vous ne vous en douterez pas, car rien ne permet de distinguer ces voitures radars privées d’une voiture lambda. Elles se fondent en effet dans le flot des véhicules.

Un total de 126 véhicules banalisés est ainsi en cours de déploiement dans les 31 départements des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie.

Gérés par des sociétés privées, ces radars mobiles sont capables de flasher les excès de vitesse en totale discrétion.

D’abord conduites par deux policiers ou gendarmes, les voitures-radars ont peu à peu été confiées à un conducteur unique, depuis 2018.

Puis, ensuite, le dispositif a été progressivement géré par des sociétés privées.

C’est donc désormais le cas en Auvergne-Rhône-Alpes.

Ces radars mobiles gérés par des sociétés privées peuvent rouler 7j/7, y compris les jours fériés, avec une moyenne de 6 heures de patrouille quotidienne.

Pour flasher les excès de vitesse en toute discrétion, un système infrarouge est utilisé. Les véhicules sont également équipés de caméras embarquées, situées à l’avant et à l’arrière (photo).

Grands excès de vitesse ?

Sur son site, la Sécurité routière assure que ce dispositif cible principalement les grands excès de vitesse. En effet, comme le radar flash en roulant, une marge technique de 10 km/h est appliquée pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour les limitations supérieures à 100 km/h.

Cela signifie par exemple que sur une autoroute sur une section à 130 km/h, seuls les conducteurs roulant à plus de 143 km/h seront flashés…