« Doucet m’a tuer » : ce sont des affichettes dont l’orthographe et le graphisme même évoquent le message sanglant de l’affaire Omar Raddad placardées depuis quelques jours en nombre sur les commerces fermés de la Presqu’île. Elles visent la politique municipale écologiste à l’égard de l’automobile dont la place s’avère de plus en plus restreinte, faisant fuir les clients.
De plus en plus de commerçants expriment leur inquiétude face à la mise en place de la Zone à Trafic Limité (ZTL), prévue pour juin dans la Presqu’île lyonnaise et qui impose de nombreuses contraintes supplémentaires pour les riverains et les commerçants.
Ce n’est pas sans trop de surprise que l’on a pu voir accolées sur la devanture des nombreux magasins fermés de la Presqu’île lyonnaise ces affichettes faisant référence à un célèbre fait divers : « Doucet m’a tuer ».
Qui ?
Reste la question que tout le monde se pose à Lyon : qui est à l’origine de ces affichettes ?
Citée par notre confrère France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, Nelly Markovic l’une des porte-paroles du Collectif des Défenseurs de Lyon, fondé en 2024, qui rassemble des commerçants indépendants, mais aussi des riverains des 1er et 2ème arrondissements pour porter le fer contre la politique de la municipalité, assure que son association n’y est pour rien.
Ces affichettes sont en tout cas l’illustration d’un ras-le-bol commerçant qui ne pourra que s’accentuer avec l’arrivée, le 21 juin en Presqu’île de la ZTL qui va encore limiter les entrées automobiles dans le cœur battant du commerce lyonnais.
Selon les chiffres officiels, Il est vrai que dans cette partie du cœur de Lyon le taux de vacance des commerces indépendants a bondi de plus de 50 % ces trois dernières années. ..
Photo Génération Aulas