« L’inclusion a ses limites », « Subir, non ! »,« AESH, plus de besoins, moins de postes ? », « Élèves en souffrance, AESH en résistance », etc. : telles étaient quelques-une des pancartes arborées par de nombreux AESH mardi 18 novembre devant la sous-préfecture de Vienne.
Il s’agissait d’AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) œuvrant dans de nombreux établissement scolaires de Vienne et de sa région : du lycée Ella Fitzgerald, à Galilée, en passant les écoles primaires maternelles d’Auberives, Salaise-sur-Sanne ou Saint-Sorlin-de-Vienne, etc. ; soit 64 AESH, enseignants et parents d’élève de vingt établissements.
Une grande première de mémoire de responsable syndical.
Toutes et tous étaient en grève ce jour là pour exprimer leur colère.
Sans statut de la fonction publique, les AESH, soit 140 000 personnes en France qui exercent un métier à part entière et sans lesquels il n’y aurait pas d’inclusion scolaire, sont de facto maintenus dans la précarité.
Les revendications sont nombreuses : manque de moyens, formation insuffisante, pressions psychologiques, sentiment d’isolement, etc.
Les courriers au rectorat ne donnant aucun résultats, les AESH, soutenus par des enseignants de différents établissements, les parents d’élèves et les syndicats, avaient décidé de faire entendre leurs voix.
Via cette manifestation, puis en lançant une lettre ouverte au ministre de l’Education Nationale (lire ci-dessous) qui avait déjà recueilli 127 signatures.
Lors de ce rassemblement 31 signatures supplémentaires à cette lettre ouverte au ministre ont été rajoutées.
Une délégation a ensuite été reçue par la secrétaire générale de la sous-préfecture à qui cette lettre ouverte a été remise.
A suivre…


