Très, très lointain cousin du Jazz, le hip-hop envahira ce mercredi 9 juillet le théâtre antique de Vienne. Une telle soirée hip-hop est, c’est vrai, devenue une tradition à Jazz à Vienne où les plus grands de cette esthétique musicale ont déjà arpenté la scène du théâtre antique.
Deux artistes inclassables sont au programme ce mercredi 9 juillet. D’un côté, en 1ère partie, Rejjie Snow, rappeur irlandais au style unique qui mêle hip-hop, jazz et musiques brésiliennes dans un univers aussi personnel qu’expérimental. De l’autre, GoldLink, maître du rap, qui fusionne house, afrobeat, soul et jazz.
Rejjie Snow en version Brésil
C’est Tejjie Snow qui entrera le premier dans l’arène viennoise à 20 h 30.
En 2017, son premier EP donnait le ton dʼune discographie qui compte désormais quatre disques.
Ce fana de Stevie Wonder, passionné de design graphique, qui maîtrise tous les codes du hip-hop, mais puise autant son inspiration chez les poètes de son Irlande natale que dans la musique de ses confrères américains.
Assumant les textes les plus personnels comme lʼinsouciance la plus totale, pour le pur plaisir de la rime qui fait mouche, il compose au passage quelques tubes, comme « Egyptian Luvr » avec le rappeur américain Aminé.
Dans son quatrième album intitulé Peace 2 Da World, il intègre à son univers de nouvelles sonorités issues des musiques brésiliennes.
Gold Link, le vétéran
Peu nombreux sont ces artistes qui, la trentaine à peine passée, ont déjà derrière eux plus de dix ans de carrière : tel est le cas de Gold Link.
Au cours de la sienne, GoldLink aura connu toutes les phases de la notoriété, du succès critique et dʼestime de ses débuts en 2013 à sa collaboration avec le grand producteur Rick Rubin deux ans plus tard, avant la renommée mondiale en 2018 et son statut actuel de vétéran.
Dans son inspiration résonnent des échos de house, dʼafrobeat, de soul, de jazz, voire même de bossa nova !
On trouve dans ses texte de lʼhumour, des trouvailles et des références culturelles.
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