C’est sans nul doute l’habillage Jazz pour la ville le plus approfondi depuis la création du festival : pas moins de 120 bénévoles ont été impliqués cette année pour rendre Vienne festive et festivalière.
Dans l’après-midi du vendredi 20 juin, la ville de Vienne a officiellement inauguré son nouvel habillage estival. Thierry Kovacs, maire, accompagné du directeur de Jazz à Vienne, de bénévoles et de participants issus de centres sociaux et d’établissements spécialisés, ont arpenté les rues du centre pour découvrir les créations qui animent la ville.
Des centaines de mains à l’œuvre
L’opération qui a débuté dès novembre, a mobilisé près de 120 bénévoles issus de structures locales, en plus des habitués du festival et de tous les enfants des écoles viennoises.
Devant l’école République, des mobiles en bois flottés ornent les rues.
Au total, près de 800 morceaux de bois ont été sciés, poncés et pré- percés par des bénévoles, avant d’être distribués dans les établissements scolaires.
Les enfants les ont ensuite décorés au Posca durant les temps périscolaires, avant qu’ils ne soient rassemblés au bureau du festival pour être suspendus en ville.
Vienne en fête
Les bénévoles ont également décoré le cours Romestang avec des
« oiseaux » ; les barrières de la rue Boson portent de jolis panneaux peints dans des structures spécialisés ; la rue Marchande est décorée d’abats-jours aux multiples motifs ; de même, les colonnes de la rue Ponsard ont enfilés leurs plus beaux tissus.
Quant aux vitrines de la ville, comme chaque année, sont ornées de peintures représentant la programmation de la 44e édition du Jazz à Vienne.
Assurément ravi du résultat, à la fin de cette visite, Thierry Kovacs a lancé, « Il est agréable de découvrir ces œuvres en même temps que leurs créateurs. Cette ambiance festive fait du bien, on est heureux, dans une ville heureuse… »
Andréa Crozier
Photo de tête : sur les contremarches de la cathédrale Saint-Maurice, une partie des participants qui ont été à l’œuvre pour rendre la ville festive et festivalière.
