« Je n’étais pas au courant » : la sœur de Christophe Barbereau souhaite désormais que « toute la lumière sera faite »..

A la suite des révélations du Dauphiné Libéré faisant état de deux plaintes pour viol et agression sexuelle à l’encontre de son frère Christophe, sa sœur a pris la parole publiquement.

Elle, qui avait multiplié les appels à témoins et organisé samedi dernier une battue rassemblant 200 personnes pour retrouver son frère, a exprimé son désarroi sur son propre compte Facebook : « Merci de ne plus publier les appels à témoin pour mon frère. Je demande pardon à tous, je n’étais pas au courant. Je laisse à présent la justice faire son travail et j’espère que toute la lumière sera faite sur cette histoire ».

« Je suis dévastée »

Un message, on le conçoit facilement, très douloureux à formuler, suite aux derniers développements et après toute l’action que la jeune femme a mené pour tenter de retrouver son frère disparu.

Cette même jeune femme, jusqu’alors figure de proue de la mobilisation fait ainsi savoir qu’elle se retire du débat public, laissant place aux enquêteurs et à la justice.

Et d’ajouter à nos confrères au micro d’Ici Isère (ex-France Bleue) : « Alors, aujourd’hui, je suis dévastée, je ne comprends pas. Je n’avais pas cette image de lui, pour moi, il avait des valeurs. C’était quelqu’un de droit. »

Une lettre à ses proches

Cette nouvelle donne concernant la disparition du professeur de philosophie du lycée Ella Fitzgerald de Saint-Romain-en-Gal renvoie aussi pour tenter de mieux comprendre les faits, à la lettre laissée par Christophe Barbereau à son domicile de Reventin-Vaugris (par ailleurs perquisitionné par les gendarmes), avant de le quitter.

On n’en connait pas expressément le contenu, mais ce que l’on sait, c’est que, adressée à ses proches, si elle ne dévoile pas explicitement les raisons de sa disparition, son existence laisse supposer une volonté de partir.

Cette lettre et les révélations sur le passé de Christophe Barbereau ne font en tout cas que renforcer les interrogations autour de cette disparition hors norme en forme de point d’interrogation.

Même si l’on peut émettre des hypothèses un peu plus précises, ce ne sont toujours que des hypothèses.

L’énigme reste entière. Et difficile à dire quand elle sera levée…