Tous les éléments convergeaient, peu de doute à avoir, mais il fallait en avoir la certitude. L’autopsie réalisée à Saint-Etienne à l’initiative du parquet stéphanois l’a confirmé : le cadavre retrouvé en forêt de Doizieux dans le Pilat est bien celui du professeur de philosophie du lycée Ella Fitzgerald de Saint-Romain-en-Gal, Christophe Barbereau qui avait disparu en mai dernier et se révélait introuvable malgré une grande battue initiée par sa sœur.
De nombreux éléments d’authentification du cadavre retrouvé samedi dernier par un chasseur dans une forêt près de la commune de Doizieux dans le massif du Pilat, convergeaient en effet.
L’homme qui était décédé depuis de nombreux mois portait les mêmes vêtements que ceux portés par Christophe Barbereau lors sa disparition. De même son casque de moto, ainsi qu’une carte d’identité se trouvaient à proximité.
S’il pouvait encore y avoir un doute, même extrêmement minime sur l’identité du désespéré, il est désormais levé. L’ADN a parlé : c’est bien Christophe Barbereau qui s’est donné la mort au cœur d’une forêt à 44 ans, par pendaison et dont on avait en mai, dernier seulement trouvé la moto sur un chemin de cette même commune de Doizieux.
L’autopsie et des examens complémentaires ont confirmé son identité, selon le parquet de Saint-Etienne.
Le désespéré n’avait trouvé d’autre issue que de se donner la mort par pendaison, alors qu’il venait d’apprendre qu’il était visé par une plainte pour des faits de viol et d’agression sexuelle, datant d’une quinzaine d’années, dans le cadre de cours de judo qu’il donnait à l’époque dans le Loir-et-Cher, puis en Eure-et-Loire.
Une fin tragique qui éteint l’action de la justice.