Il y aura peut-être un jour, un immense velum (*) au-dessus du théâtre antique de Vienne qui protégerait les festivaliers à la fois du soleil, de la pluie ou des gros grêlons comme ceux qui sont tombés dans le passé sur le public. Mais on n’en est pas là…
En attendant, une étape en ce sens a été franchie cette année, avec pour la première fois l’installation d’une immense toile durable à Jazz à Vienne, signée d’une entreprises nord-iséroise, Serge Ferrari, basée à Rochetoirin.
Pour cette édition 2025 cette entreprise spécialisée dans les textiles techniques qui a déjà installé le toit du court central de Rolland-Garros, a en effet protégé avec une telle toile un des espaces de réception Festival, situé derrière le théâtre antique : « Les Jardins du Jazz » où tous les soirs de Festival sont reçus les invités de près de 150 entreprises partenaires de Jazz à Vienne.
Un projet qui a vocation à être déployé sur d’autres parties des « Jardins du Jazz » lors des prochaines années si la toile remplit les objectifs fixés.
La toile d’un seul tenant ainsi installée et soudée à l’aide d’ondes à haute-fréquence est destinée à rester sur le site au moins quinze ans.
Il est vrai que sa solidité est exceptionnelle puisque l’on pourrait y danser dessus ! Capable de résister à 5,5 tonnes de traction, elle pèse pas de 200 kilos ! Elle n’est pourtant pas épaisse : 1,2 mm d’épaisseur, seulement.
« Cette réalisation conjugue faible empreinte carbone, haute technicité et facilité d’installation, tout en répondant précisément aux impératifs techniques et spécifiques de l’événementiel. Les deux membranes textiles, confectionnées chacune en toile d’un seul tenant, garantissent une résilience optimale face aux aléas météorologiques », détaille Guillaume Le Goaster, de Serge Ferrari.
En partenariat avec Serge Ferrari, c’est une entreprise vendéenne, Helia qui a installé ce mini-velum: une entreprise qui appartient au « Groupement Expert Serge Ferrari », lequel regroupe toutes les entreprises qui dans toute la France, œuvrent avec l’entreprise nord-iséroise.
(*) Un velum était utilisé dans les arènes romaines ou les théâtres antiques pour protéger les spectateurs des ardeurs du soleil, mais pas de la pluie qui aurait alourdi la toile. Un anneau de cordes central, était tendu par des cordages et des treuils au sommet de l’édifice. Les nouveaux textiles techniques seraient à notre époque beaucoup mieux adaptés pour servir de velum…