C’était la musique des années 80, le Disco qui est en train de revenir en force. C’est ce qui explique sans doute l’affluence sur les gradins de Jazz à Vienne le lundi 30 juin : près de 6 000 festivaliers qui bénéficièrent au passage de quelques gouttes de pluie plutôt bienvenues.
Le premier groupe à se produire sur la scène, Galliano (rien à voir avec l’accordéoniste de Jazz, Richard Galliano) est revenu sur scène après…25 ans d’absence.
D’où le côté kitsch revendiqué par son leader, Robert Gallagher qui a tenté avec un certain succès à raviver la flamme du métissage musical qu’il s’est forgé au fil de sa carrière, façon « Acid Jazz ».
Lundi soir sur la scène du théâtre antique, il a notamment interprété avec sa formation d’où émerge, outre la sienne, la voix de Valerie Etienne, une bonne part de morceaux issus de son dernier album intitulé « Halfway Somewehere », haranguant parfois le public façon slameur. C’est festif, dansant, ça tient la route, même si cela peut paraître daté.
Kitsch et décalé
Mais c’est surtout pour Dabeull que le public était présent en si grand nombre.
Là encore, le côté kitsch et décalé est revendiqué par Dabeull avec une chanteuse habillée façon mode Courrèges, année 60 et une mise en scène aguichante avec un décorum lumineux façon dancefloor qui en jette plein la vue.
Et issu du groupe, du disco/funk rétro avec des mélodies dont la sophistication n’est pas le côté le plus développé ; mais assurément, le public était aux anges, vu les sourires extatiques des festivaliers massés dans la fosse, alors…