Le futur quartier de Vienne Sévenne, au Nord de Vienne aurait pu faire une victime collatérale, le Secours Catholique, obligé de quitter ses locaux pour laisser la place à de nouvelles constructions.
Un problème qui a été résolu par la municipalité qui a cédé gracieusement des locaux qu’elle possédait suite au legs d’un Viennois, Laurent Florentin, qui a d’ailleurs donné la rue où le Secours Catholique est désormais installé, entre le cinéma l’Amphi et la MJC. La ville a également participé pour une part au financement des travaux nécessaires pour rendre accueillants ces nouveaux locaux, soit un investissement global pour l’association caritative de 192 000 euros.
Ces nouveaux locaux dotés d’une grande cour et de deux niveaux ont été inauguré le mercredi 28 mai en présence bien évidemment des bénévoles de l’association et du plus ancien d’entre eux, Pierre qui a coupé le ruban tricolore ; ainsi que par Thierry Kovacs, maire de Vienne, Hilda Dermidjian, adjointe aux affaires sociales et Brigitte Gauthier, responsable de la délégation de l’Isère.
Cette dernière rappela que le Secours Catholique à Vienne accompagne près de 300 personnes en difficulté à qui sont proposés des accueils collectifs et individuels, des petits-déjeuners, etc.
1 300 personnes accueillies
Sa petite boutique a vu passer l’année dernière près de 1 300 personnes.
De nombreuses animations, des groupes de dialogue à la couture, aux cours d’informatique en passant par une soupe et à un jardin partagés (à Malissol), etc. sont proposés chaque semaine.
Ces nouveaux locaux ont donc été adaptés à toutes ces activités, via une salle d’accueil, un grand vestiaire, une boutique solidaire, une salle pour les petits-déjeuners et les cours informatique…
Près d’une soixantaine de bénévoles font vivre au quotidien l’association.
« Laurent Florentin qui a légué ces locaux à la ville voulait qu’ils servent à la population : nous avons fait d’une contrainte une opportunité », se félicita Thierry Kovacs.
« Révolution fraternelle »
Brigitte Gauthier, quant à elle expliqua que ces nouveaux locaux avaient été baptisés « l’Oasis », « car, outre le fait que l’on y trouve un cerisier et un figuier, c’est un lieu où en cas de difficultés de la vie, on peut reprendre des forces. »
Pierre, le plus ancien bénévole à Vienne quant à lui appela « à une révolution fraternelle : toute l’équipe va pouvoir développer ses activités », lança-t-il. une fois le ruban tricolore coupé.