D’après le Dauphiné Libéré, le professeur de philo du lycée de St-Romain-en-Gal disparu depuis le 11 mai serait visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle sur mineurs, ce qui pourrait expliquer sa disparition.

Malgré toutes les recherches entreprises dans le Pilat, d’abord par la gendarmerie à l’aide de drones, d’un hélicoptère, puis avec l’aide d’une brigade canine ; puis via une battue e 200 personnes samedi dernier, aucune piste ne se dessinait jusqu’à présent concernant la disparition « inquiétante » de Christophe Barbereau, professeur de philosophie au lycée de Saint-Romain-en-Gal, demeurant à Reventin-Vaugris.

Disparition volontaire, suicide, accident ? Les hypothèses restaient toujours là.

Mais des éléments nouveaux pourraient pourraient apporter de nouvelles explications.

Le témoignage d’une mère

Suite au témoignage d’une mère de famille qui a contacté le Dauphiné Libéré qui a enquêté à partir de ce témoignage, Christophe Barbereau, qui est aussi moniteur de judo, est visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle sur mineurs.

La première concerne une jeune femme, aujourd’hui âgée de 30 ans qui a confié avoir subi des agressions sexuelles et des viols dès ses 14 ans et a déposé plainte récemment au commissariat de Blois.

Et toujours selon les informations du Dauphiné, l’enseignant est visé par une deuxième plainte, déposée, elle, à Chartres.

La coïncidence entre cette disparition et ces deux plaintes est pour le moins troublante.

Comme les gendarmes de la compagnie de gendarmerie de Vienne chargés de l’enquête, on peut donc émettre aussi l’hypothèse d’une planification de la fuite de Christophe Barbereau, pour échapper aux conséquences de ces plaintes qui se rapprochaient de lui.

Mise en scène ?

On aurait là une mise en scène avec sa moto BMW laissée à l’entrée d’un sentier de randonnée du Pilat que le professeur de philo affectionnait. Afin de mener à une fausse piste ?

Si de la sorte cette disparition s’éclaire d’un jour nouveau, le mystère s’épaissit néanmoins encore un peu plus…

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