Tous ses nombreux amis l’ont appris avec stupeur : Aimé Imbert vient de disparaître à l’âge de 91 ans. Un dernier hommage lui a été rendu avec beaucoup d’émotion le vendredi 12 décembre au Crématorium des Charmilles à Beaurepaire.
S’ils ont été nombreux à vouloir le saluer une dernière fois, cet homme droit, à l’esprit cartésien bien ancré, tourné vers les autres, passionné de culture, curieux de tout, c’est parce qu’il a marqué tous ceux qui ont été amenés à le côtoyer.

Né à Lyon le 14 janvier 1934, il a effectué ses études au lycée de la Martinière avant de poursuivre ses études à l’Ecole des matières plastiques à Oyonnax dans l’Ain.

Mais c’est dans le verre qu’il devait effectuer la majorité de sa carrière professionnelle, ce qui l’avait amené à s’installer à Vienne avec toute sa famille en 1962, suite à son embauche au sein de la miroiterie Soframir; en tant que directeur technique.

Il a ensuite terminé sa carrière dans le métier de la miroiterie, au sein de l’usine Gobba à Vienne.

Aimé Imbert était aussi un homme d’engagement doté d’une énorme volonté, profondément humaniste, il voulait améliorer la marche du monde.

Il fut ainsi engagé très longtemps au sein du Planning Familial à Vienne.

Il a également été parmi les initiateurs de la section viennoise d’Amnesty International.

Engagé dans l’association crématiste, il était également membre de l’association du « Droit de mourir dans la dignité ».

Curieux de tout et notamment de culture, un domaine qu’il a su partager avec ses enfants, il a été aussi à l’origine d’une galerie de peinture, « Arto », qui était installée rue des Clercs.

A l’heure de la retraite, cet humaniste s’est lancé dans une aventure d’historien, en écrivant d’abord le seul ouvrage, en deux tomes, consacré à l’histoire de la Franc-Maçonnerie à Vienne, aux éditions Bélier.

Il s’était également lancé dans une aventure encore plus ambitieuse, celle de l’histoire de la Franc-Maçonnerie à Lyon. Lorsque la mort l’a fauché, il était en train de rédiger le cinquième tome.

Esprit cultivé, Aimé Imbert adorait aussi le sport, le ski d’abord, puis le vélo, pendant de très nombreuses années.

C’est cet homme complet dans l’esprit de la philosophie des Lumières qu’avaient tenu à saluer tous ses nombreux amis.

A sa fille Pascale, professeure de  piano à Vienne et à Yannick, son fils, conseiller auprès du président de la Poste à Paris après avoir mené une carrière dans la Préfectorale, à sa compagne et à tous ses proches, vivre-vienne présente ses condoléances émues et attristées.