Il y aura beaucoup de monde sur la scène du théâtre antique de Vienne, le mercredi 23 juillet : les Ogres de Barback, La Rue Kétanou, Les Fatals Picards, Didier Super + Alee & Mourad !

Rien d’étonnant si le concert démarre mercredi 23 juillet à 18 h 15 ! Une soirée qui s’annonce comme une grande respiration collective, portée par des artistes qui ont fait de la scène un terrain d’échange et de fraternité.

Au cœur de cette nuit, Les Ogres de Barback et La Rue Kétanou mêlent leurs trajectoires. Habitués à croiser les chemins des autres, ces deux groupes emblématiques de la chanson alternative s’associent autour d’un projet mutuel : Tout en commun. Un nom qui sonne comme une promesse. On y retrouve l’énergie des fanfares, la chaleur des guitares nomades, les voix qui s’embrassent et se répondent, des textes qui parlent d’utopie, de quotidien, d’espoir. Une création à plusieurs mains, pensée comme une grande tablée où chacun apporte sa lumière.

Les Fatals Picards apporteront ensuite leur sens aigu de la provocation douce et de la chanson qui fait rire autant qu’elle fait réfléchir. En vingt ans de scène, ils ont fait de la satire un art de vivre, pointant les incohérences de la société avec un rire en coin et un regard acéré. Leur recette ? Des guitares nerveuses, des refrains qui claquent, et une bonne dose d’autodérision.

Dans un registre encore plus frontal, Didier Super viendra jeter son pavé dans la mare avec l’outrance qui le caractérise. S’il divise parfois, c’est parce qu’il prend des chemins de traverse, mélangeant absurde, punk, et critique sociale, sans jamais chercher à plaire. Un électron libre de la scène, dont chaque apparition réserve son lot de surprises.

Enfin, plus en douceur mais tout aussi engagé, Alee & Mourad viendront ouvrir d’autres portes.

Entre slam et chansons, les deux artistes composent une forme singulière, entre récits intimes et regards sur le monde. Leur musique, sincère et sans artifices, parle à l’oreille autant qu’au cœur.

À la croisée des genres et des générations, cette nuit sera celle de l’insoumission joyeuse, des textes vivants, des guitares voyageuses. Une nuit pour chanter, rêver, rire, ensemble.

-Mercredi 23 juillet à 18 h 15. Il reste des places : 40 euros.

Andréa Crozier